Vers le 4 janvier...
C’est avec une motivation du tonnerre qu’on se dirige vers notre prochaine randonnée, la « Harman Pass Route » dans le « Arthur’s Pass National Park », un peu plus au sud que les Nelson Lakes.
Attention cette fois-ci, ça ne rigole plus, la randonnée est classée « Route » et « demanding » ce qui signifie que le track (sentier) n’est pas forcement tracé ni même balisé sur certaines sections. Mais la motivation de titiller le niveau de rando kiwi, d’attraper une truite et surtout de se relaxer dans des sources chaudes au milieu de la rando nous décide à foncer.
Mais avant cela, sur le trajet entre le « Nelson Lake NP » et « Arthur’s Pass NP », Claire doit jouer les livreuses de journaux ( comme « Paperboy » mdr !!!) avec Russel, on se fait aussi prendre en stop 2 fois par les mêmes conducteurs sur 2 jours différents, on se fait amener au supermarché puis au camping par 2 australiens en vacances, on se prend une bonne drache, on se fait trouer la tente par des perroquets alpins en voie de disparition (Kea) et on fait la connaissance de « PowerGirl », une sportive diététicienne qui fabrique des barres énergétiques trop bonnes.
Nous y voila ! Grand soleil, grands espaces, grandes rivières et donc … grand sourire ! 1ère fois qu’on commence une rando avec le soleil, ça donne la motive. Quelques traversées de rivières, de jolis glaciers et de jolis sommets environnants nous guident jusqu’à la Carrington Hut, Super confortable avec 4 chambres, 2 pièces à vivre et 2 bons poêles, « Great ».
2ème jour, le vrai, celui où l’on doit monter le Harman pass. Après 600m de montée le long d’un torrent qu’il nous aura fallu traverser plusieurs fois, de belles chutes d’eau nous accueillent. Une fois au col ( le « pass »), la vue est splendide des 2 côtés. Le sourire ne nous quitte plus depuis plus d’un jour et il est en train de prendre racine sur notre visage.
La descente dans la « Mary valley » fût plus difficile que prévu et l’on commence à comprendre ce qu’est une « Route ». Le chemin demande d’être repéré à l’avance et certains passages dans les buissons nous donnent des leçons d’équilibre.
Une fois au fond de la vallée, il « suffit » de suivre la rivière. En fait, c’est encore plus technique car on est soit dans le lit de la rivière avec ses gros cailloux plus ou moins faciles à enjamber ou soit dans les broussailles alentours qui dissimulent sous leur feuilles des pièges en tout genre (trous, racines, flaques, autres plantes, ….). Bref on en chie bien et on met beaucoup plus de temps que prévu à faire les 3 kilomètres qui nous séparent d’un vrai sentier.
Une fois le sentier trouvé, un sentiment de facilité et de sécurité nous rempli. Mauvais feeling !!! En fait le sentier nous fait prendre des montées à faire quadrupler nos muscles des cuisses pour rejoindre la « Julia Hut » et ses fameuses sources chaudes.
Mauvaise surprise, la hutte est pleine et on doit se contenter d’une cabane très rustique mais rien que pour nous 2 :o) On peut enfin aller profiter des fameuses sources chaude au bord de la rivière. Il faut creuser un trou dans les graviers (du coup pas de plongeoir). L’eau qui s’y déverse est brûlante et il faut alors creuser une petite rigole qui ramène l’eau glacée de la rivière (comme un mélangeur de douche quoi !). Séance Relax avec cerise sur le gâteau, le reste de whisky du nouvel an. Trooooooop boooooon.
3ème jour, quelques ponts de singes rigolos et un beau « rouléboulé » de ma spécialité dans les caillasses de la rivière, nous amènent au fameux « cableway ». Une nacelle suspendue à un câble manœuvrée à la manivelle par une 2ème personne (la version solo est apparemment très technique). Après avoir fait semblant de se perdre pendant une heure par ma faute, on arrive enfin à la hutte.
4ème jour, Nos plans sont modifiés à cause d’un récent glissement de terrain et l’on doit finir la randonnée par un sentier pour 4x4 le long de la « Taipo river ». C’est beaucoup plus court que prévu et du coup on se relaxe toute la matinée. Je pars essayer d’attraper une truite pendant que Claire se prélasse dans la hutte chauffée au poêle. On finit la randonnée heureux sous un joli soleil en pensant à la bonne pizza qu’on va se faire le soir.
Quelle aventure !!!
C'est bien les loulous, rien de telle que de belles randonnées pour s’imprégner de ces magnifiques paysages, c'est joli, ça donne envie !
RépondreSupprimerdes bisous, momo.
Wahouuu !!! j'en ai les yeux qui brillent rien que de voir les photos ! qu'est-ce que ça devait être en vrai !!
RépondreSupprimerContinuez bien avec la team esteban ^^
des bisous
la ptite soeur.