samedi 28 janvier 2012

Arthur's Pass : on se muscle les cuisses

Vers le 4 janvier...

C’est avec une motivation du tonnerre qu’on se dirige vers notre prochaine randonnée, la « Harman Pass Route » dans le « Arthur’s Pass National Park », un peu plus au sud que les Nelson Lakes.

Attention cette fois-ci, ça ne rigole plus, la randonnée est classée « Route » et « demanding » ce qui signifie que le track (sentier) n’est pas forcement tracé ni même balisé sur certaines sections. Mais la motivation de titiller le niveau de rando kiwi, d’attraper une truite et surtout de se relaxer dans des sources chaudes au milieu de la rando nous décide à foncer.

Mais avant cela, sur le trajet entre le « Nelson Lake NP » et  « Arthur’s Pass NP », Claire doit jouer les livreuses de journaux ( comme « Paperboy » mdr !!!) avec Russel, on se fait aussi prendre en stop 2 fois par les mêmes conducteurs sur 2 jours différents, on se fait amener au supermarché puis au camping par 2 australiens en vacances, on se prend une bonne drache, on se fait trouer la tente par des perroquets alpins en voie de disparition (Kea)  et on fait la connaissance de « PowerGirl », une sportive diététicienne qui fabrique des barres énergétiques trop bonnes.


Nous y voila ! Grand soleil, grands espaces, grandes rivières et donc … grand sourire ! 1ère fois qu’on commence une rando avec le soleil, ça donne la motive. Quelques traversées de rivières, de jolis glaciers et de jolis sommets environnants nous guident jusqu’à la Carrington Hut, Super confortable avec 4 chambres, 2 pièces à vivre et 2 bons poêles, « Great ».


2ème  jour, le vrai, celui où l’on doit monter le Harman pass. Après 600m de montée le long d’un torrent qu’il nous aura fallu traverser plusieurs fois, de belles chutes d’eau nous accueillent. Une fois au col ( le « pass »), la vue est splendide des 2 côtés. Le sourire ne nous quitte plus depuis plus d’un jour et il est en train de prendre racine sur notre visage.


La descente dans la « Mary valley » fût plus difficile que prévu et l’on commence à comprendre ce qu’est une « Route ». Le chemin demande d’être repéré à l’avance et certains passages dans les buissons nous donnent des leçons d’équilibre.

Une fois au fond de la vallée, il « suffit » de suivre la rivière. En fait, c’est encore plus technique car on est soit dans le lit de la rivière avec ses gros cailloux plus ou moins faciles à enjamber ou soit dans les broussailles alentours qui dissimulent sous leur feuilles des pièges en tout genre (trous, racines, flaques, autres plantes, ….). Bref on en chie bien et on met beaucoup plus de temps que prévu à faire les 3 kilomètres qui nous séparent d’un vrai sentier.


Une fois le sentier trouvé, un sentiment de facilité et de sécurité nous rempli. Mauvais feeling !!! En fait le sentier nous fait prendre des montées à faire quadrupler nos muscles des cuisses pour rejoindre la « Julia Hut » et ses fameuses sources chaudes.

Mauvaise surprise, la hutte est pleine et on doit se contenter d’une cabane très rustique mais rien que pour nous 2 :o) On peut enfin aller profiter des fameuses sources chaude au bord de la rivière. Il faut creuser un trou dans les graviers (du coup pas de plongeoir). L’eau qui s’y déverse est brûlante et il faut alors creuser une petite rigole qui ramène l’eau glacée de la rivière (comme un mélangeur de douche quoi !). Séance Relax avec cerise sur le gâteau, le reste de whisky du nouvel an. Trooooooop  boooooon.


3ème jour, quelques ponts de singes rigolos et un beau « rouléboulé » de ma spécialité dans les caillasses de la rivière, nous amènent au fameux « cableway ». Une nacelle suspendue à un câble manœuvrée à la manivelle par une 2ème personne (la version solo est apparemment très technique). Après avoir fait semblant de se perdre pendant une heure par ma faute, on arrive enfin à la hutte.


4ème jour, Nos plans sont modifiés à cause d’un récent glissement de terrain et l’on doit finir la randonnée par un sentier pour 4x4 le long de la « Taipo river ». C’est beaucoup plus court que prévu et du coup on se relaxe toute la matinée. Je pars essayer d’attraper une truite pendant que Claire se prélasse dans la hutte chauffée au poêle. On finit la randonnée heureux sous un joli soleil en pensant à la bonne pizza qu’on va se faire le soir.

Quelle aventure !!!


Nelson Lakes National Park

De fin décembre à début janvier 

Le nouvel an approche et après avoir dégusté un Noël plein d’aventure et de rencontres, on prévoit un nouvel an très différent au milieu des montagnes et d’une belle randonnée alpine de 6 jours : « Travers-Sabine circuit » dans le Nelson Lakes National Park (partie nord de l’ile du sud). En gros nos premières vraies montagnes !!

On déguste grave pour rallier le campement gratuit ( 4 km avec plein de gros sacs à chaque membre) à l’extérieur de la petite ville touristique de St Arnaud. Les prévisions météo sont pourries … tant pis c’est la Nouvelle Zélande, on verra bien demain matin. Pas de miracle, il drache … on retarde le départ au prochain rayon de soleil. Il arrivera finalement 2 jours plus tard après quelques inondations autour de la tente, quelques boissons chaudes et de longues heures passées dans la tente en mode « Abyss » (le film).


Finalement, le soleil arriva un 31 décembre 2011 et nos plans ont été revus à la baisse, timing serré pour le mois de janvier oblige. On va juste passer le réveillon dans un refuge, soit une balade de 2 jours. Y a pire comme plan B.

On se prend enfin nos premiers paysages alpins dans la rétine et on doit régler nos cuisses en mode « T1000 » (le robot dans Terminator) pour cette première journée le long d’une crête. Les photos parleront mieux d’elles-mêmes.


On arrive en fin de journée à la fameuse « Angelus Hut » et on peut admirer le superbe lac qui l’entoure. « Good Spot » lance-t-on à 3 israéliens qui arrivent en même temps. Cooool on va avoir des copains pour réveillonner et pour déguster le litre de whisky ramené pour l’occasion :o)

Quelle Ambiance dans la « Hut » !! Gérard lit son journal pendant que Germaine boit sa souplette. La gardienne est super sympa, elle connait le massif par cœur et donne de bons conseils. Tout le monde prévoit de se lever tôt le lendemain pour profiter de sa journée de rando. Bref une soirée de refuge très très banale :o( Pas de grosse bouffe ni de musiciens alpinistes … Pas grave on a notre tente et notre whisky …


Heureusement, durant un superbe coucher de soleil annonçant le début de la soirée de réveillon, on sympathise bien avec les israéliens et on commence à bien se poiler après quelques verres. 00h00 arrive, et avec, les turlututus qu’on n’avait pas oubliés, tradition oblige ! A ce moment là on s’est mis les autres randonneurs sur le dos et il fut plus prudent de finir la soirée dans la tente bien postée près du lac.


01/01/12, p’tite gueule de bois en admirant le lac. On se prépare tranquillement dans le refuge vidé des randonneurs stressés du matin ;) Le retour se fait par un chemin très merdique où l’on doit se mouiller les pieds plusieurs fois et où je me suis « éshorté » la jambe gauche. On rallie le campement très heureux de notre Rando New Year, le ventre plein d’un bon « fishandchipsburgerbieres » local ;o)

Bonne Année 2012 !!!





lundi 23 janvier 2012

Du Nord au Chud

26 et 27 décembre...

Nous revoici sur la route, Robin, l’amie de Karen et d’Evan nous dépose à Napier où on commence notre voyage vers Wellington. L’objectif est d’y arriver en 2 jours car notre ferry vers l’île du sud est déjà réservé !

Après un bon moment d’attente on finit par nous emmener à Hastings qui n’est qu’à quelques kilomètres de Napier mais sur une route plus fréquentée. Là, commence une longue attente qui nous fait comprendre que l’auto-stop ce n’est pas toujours facile !

Trois heures plus tard, une voiture s’arrête enfin !! Ouaiiiis ! On a du mal à y croire car nous n’avions plus d’espoir. Notre conducteur s’appelle Stuart et peut nous emmener pour une cinquantaine de bornes, à Waipukurau. On sera encore loin de Wellington mais il est déjà tard et on en a tellement marre de poireauter au même endroit qu’on y va !

Stuart nous paraît un peu bizarre au début, il ne conduit pas très bien..Oups... Apparemment il était encore en train de digérer ses bières de Noël ! On commence à se demander si c’était une bonne idée de le suivre.
Finalement, il finit par demander à Gaël de conduire à sa place ! Bonne idée ! 
Gaël se fait un plaisir de prendre les commandes et tout le monde se détend. On sympathise assez vite et Stuart nous propose de passer la nuit chez lui.

Le plus drôle c’est que Stuart n’habite pas dans une maison mais au dessus du pub où il travaille en tant que chef, dans un vieil hôtel à rénover ! On hésite un peu avant d’accepter mais c’est un gentil gars et étant donné l’heure, on finit par dire oui. Laissons place à l’imprévu !


Et c’est comme ça qu’on passera une super nuit dans un lit double avec des vrais draps dans une vraie chambre d’hôtel, vieille et poussiéreuse mais quand même c’était trop la classe. Pour couronner le tout Stuart nous a invité au restau le soir !!! On a passé une excellente soirée, on n’est pas prêt d’oublier ce petit bled paumé.


Le lendemain, il fait soleil et on a le moral regonflé à bloque et on réussit à arriver à Wellington dans l'après-midi grâce à Barbara une jolie nénette de République Tchèque.


On visite rapidement Wellington sous le soleil et le fameux vent de la ville ! Au coucher du soleil c’est l’heure de prendre notre ferry. La traversée est superbe grâce au coucher du soleil derrière les montagnes de l’ile du sud.


Sur le bateau, on rencontre Allan grâce à qui on trouve un endroit pour planter la tente à notre arrivée à plus de minuit ! Quelle chance ! On est vraiment touchés par la gentillesse des Kiwis ! On dort donc chez un ami d’Allan, Alister.


Lendemain, direction le Nelson Lakes National Park et nos premières vrai montagnes néo-zélandaises.
Après une bonne journée galère à bouffer de la poussière et à respirer du pot d’échappement le pouce en l’air (5h pour faire 120 kms…), on arrive enfin au lac Rotoiti, prêt à passer le Nouvel An dans les montagnes :o)

mardi 10 janvier 2012

Noël à la mode des Kiwis !

Le samedi 24 décembre, il fait grand soleil. C’est Noël et comme on est des auto-stoppeurs dans le move on porte notre petit bonnet de circonstance !


On rencontre des gens hyper sympas ce jour là. Il y a notamment Don et George, deux vieux adorables qui nous invitent à boire le thé chez eux. On y retrouve Jane, la copine de George, une mamie gâteau géniale.

Leur salle à manger est très très très personnalisée :  crèche et sapin de Noël, jusque là rien de bizarre. Mais le top c’était le poster géant avec un patchwork de tout un tas de personnalités : Steven Seagal, Johnny Deep, Brad Pitt, Harrison Ford. Elle a craqué mamie Jane ! Après ça, Don, George et un des fils de Jane nous amène jusque chez Karen et Evan.


Hop dès qu’on arrive on prend une bière, la Tui et on se met au boulot. Eh oui il va falloir transpirer pour manger car il y a un cochon entier de 60 kilos à cuire…dans la terre. La technique de cuisson est très proche du Hangi de Nouvelle-Zélande qu’on avait déjà testé chez Malcom et Jane (voir notre épisode des pommes en Tasmanie). Cette version vient de Hawaï et s’appelle le Lual.

C’est Gary et Robin qui seront les chef d’orchestre de ce régal culinaire. Ça nous a passionné avec Gaël et on a donné un coup de main dès que possible.

1ère étape : creuser un trou pour préparer le « four ».

C’est samedi après-midi et au fond du champ dans la ferme d’Evan, les gars creusent un trou d’environ un mètre de profondeur de la taille d’un cochon. On met ensuite au fond du trou des gros cailloux, du type rochers de rivière, bien durs et lourds.  On dispose d’autres roches en faisant un gros tas à côté du trou.


2ème étape : le feu de l’enfer

Il faut ensuite bourrer le trou de beaucoup de méga bûches de bois. On en met aussi sur les roches à côté. Et hop on met le feu à tout ça. Ça va cramer pendant toute la soirée. Je peux vous dire que personne n’a eu froid pendant ce temps. On a tous manger dehors, en partageant la nourriture. Avec Gaël on avait fait une quiche et un gâteau au chocolat.


3ème étape : met de l’huile !

La préparation du cochon était amusante. Il s’agit de le graisser de partout et de le remplir avec une bonne quantité d’huile. Ensuite, on l’enveloppe dans du papier d’aluminium. Ça nous fait un beau colis de Noël. On a serré le tout avec du grillage et du fil de fer. On a fait la même chose avec deux poulets qui tiendront compagnie au cochon…on sait jamais s’il y en a qui ont encore faim !


4ème étape : faites place au cochon !

Voici l’étape la plus périlleuse du processus : il s’agit de retirer la plus grande partie des braises, souvent encore en feu, du feu de l’enfer du trou au cochon. Gaël se souvient encore de la chaleur qui se dégageait du four ! Après ça il n’y a plus qu’à placer le cochon sur les pierres brûlantes et à rajouter les autres pierres tout aussi chaudes qui étaient à côté du trou.


5ème étape : un peu de verdure

Il faut ensuite assurer la bonne hydratation du cochon pendant sa cuisson. Des feuilles de chou humides sont balancées dans le trou ainsi que du feuillage mouillé. Enfin on referme le trou avec de la terre.


6ème étape : le grand spectacle

2
5 décembre, Joyeux Noël !!! Après 12 heures de cuisson, tout le monde est impatient de déterrer le cochon de son trou fumant. Coup de pression pour Gary et Robin : la cuisson sera-t-elle réussie. Le but est que la chaire soit cuite, fondante et qu’elle se détache hyper facilement. Allé c’est parti on creuse ! C’est comme chercher une malle au trésor.


Le cochon est sorti ! Youpi on va pouvoir manger ! Et devinez quoi : la cuisson était parfaite ! Sans mentir c’est le meilleur cochon que j’ai jamais mangé.

La fête peut commencer. On est au moins 30 pour ce banquet-barbecue. Il y a beaucoup d’amis de Karen et d’Evan. Des kiwis du Zimbabwe et d’Afrique du Sud. Tout le monde est très accueillant et aimable. Et il y a de la nourriture succulente : agneau tué et cuisiné par Evan, un jambon, des poulets et bien sûr le cochon.

Voilà comment on se pète le bide à la mode kiwi : au soleil et à la bière ! Pour nous c’est toujours aussi bizarre d’avoir chaud à Noël mais on est heureux comme des poussins sous le cul d’une poule.

L’après-midi on joue à une chasse au trésor et le soir on remange tous ensemble autour d’un feu, sous le pur ciel étoilé de Tutira. Encore plus beau, on a même eu droit à des petits cadeaux avec Gaël !


Vraiment on n’en revient pas de ce Noël ! Merci Karen et Evan !!! Ils nous ont offert un sacré beau souvenir. On espère les revoir un jour, en Nouvelle-Zélande ou ailleurs.

Un Joyeux Noël à tout le monde chez nous ! 


Lac Waikaremoana

Après 4 jours de mauvais temps dans le Tongariro NP nous partons le cœur plein d’espoir vers une deuxième Great Walk : le lac Waikaremoana.

Nous avons 3 jours pour y arriver, nos étapes seront Taupo, Napier et Tutira. On arrive sans difficulté à Napier, une petite ville sympa aux plages de mini cailloux gris. Le temps est gris aussi d’ailleurs et nous peinons à trouver quelqu’un après Napier.


Il fait froid et la pluie s’annonce quand un 4*4 suivi d’une remorque fait demi-tour. Il s’agit d’un couple de kiwi, Karen et Evan, sur le chemin du retour depuis Wellington et allant vers Tutira. C’est justement notre destination du soir ! Quelle chance !

Et la pluie se met à tomber si bien que Karen et Evan nous invite à passer la nuit chez eux. On dit oui sans hésiter, on en a tellement marre de ce temps ! Nous voici donc dans la ferme d’Evan, un samedi soir, à essayer de faire rentrer des énormes cochons dans leur enclos. Eh oui, dans la remorque qu’Evan et Karen ramenaient de Wellington il y avait 3 gros cochons et 11 porcelets !


Incroyable ! Avec Gaël on se dit que pour lutter contre la guigne on a aussi la contre-guigne. Et ce n’est pas fini car Evan et Karen nous propose même de revenir pour passer Noël avec eux ! N’ayant pas vraiment de meilleur plan, on est ravis d’accepter !

On passe une nuit à l’abri tout contents de nos nouveaux amis. Le lendemain, il pleut toujours, on attend un peu et on se met en route vers le Lac Waikaremoana pour commencer la rando de 4 jours le lendemain.
Le soir il se remet à pleuvoir, heureusement on a le vin rouge de Karen pour se réchauffer.


Lundi 19 décembre, départ pour 4 jours et 42 kilomètres autour du lac Waikaremoana situé à 500 mètres d’altitude. C’est aussi le lac le plus profond de l’île du Nord et un petit paradis pour les truites.

Premier jour, c’est la loose : pluie, nuage et froid. On monte vers le Panakiri Bluff en pataugeant dans des marres de boues. Aaaaarf ! Quelle guigne ! Le soir on se réconforte dans la cabane en buvant du vin rouge en compagnie d’un allemand très sympa.


Deuxième jour, il y a du mieux : pas de pluie. Le trajet du jour n’étant pas long, on décide de se la couler douce dans la cabane en attendant que les nuages s’élèvent. Vers 13 heures, on y est : enfin on voit le lac ! On peut maintenant partir à travers une forêt magique sur un chemin qui nous amènera vers une cabane très bien placée en bordure du lac. Le soir on essaie de taquiner la truite en vain. Tant pis on a nos sachets d’Uncle Bens et notre salami.


Troisième jour, le paradis. Superbe journée à traverser des bouts de forêts humides débordant d’arbres-fougères, à contempler le lac depuis de petites baies isolées et à admirer la cascade Korokoro. Le soir le spot pour camper est carrément génial : pas de cabane, presque personne, une pure vue près du lac. Hélas toujours pas de truite !


Dernier jour, bouquet final. 14 kilomètres pour ce quatrième jour les vues sur le lac sont toutes plus belles que les précédentes. On ne résiste pas à un arrêt baignade tant l’eau est claire et belle. Par contre elle est bien glacée ! On prend notre temps et on finit par arriver au bout du track où il y a un grand pont. C’est ici qu’on dormira bien épuisés mais super satisfaits de ces belles journées en pleine nature. Enfin, on en prend plein les yeux !

Le lendemain on est super chanceux pour retourner au départ de la rando en faisant du stop. Dès le matin, on est emmené par des hollandais dans leur camping-car, un grand classique ;-) On arriver bien assez tôt au camping  pour savourer notre bière au camping ! Youpi !!!

mardi 3 janvier 2012

Tongariro sous l'eau !

Le 12 décembre...

Allé Hop ça fait une semaine qu’on lit le Lonely Planet, il est temps de se lancer ! On commence tout timidement l’auto-stop depuis le centre ville, une voiture s’arrête, c’est Chris, notre 1er conducteur !!!

Après 2 jours à lever le pouce, nous voici au Tongariro National Park, plus connu sous le nom du Mordor dans la trilogie du "Seigneur des Anneaux". Il y a ici, 2-3 impressionnants volcans  qui sont toujours actifs et dont la dernière éruption remonte seulement à 1973 (d’autres événements volcaniques ont même eu lieu en 2002 et 2005).

C’est le tour du Ngau…. (je sais plus) ou encore le Mont Doom, que nous allons faire en 4 jours. La veille de notre départ, le temps est superbe, on ne peut plus attendre de s’élancer dans notre 1ère Kiwi rando !!!


Le lendemain on se fait réveiller par le bruit de la pluie sur la tente, zut c’était pas prévu ça … Bon ben du coup on ne voit rien, on est trempé, le sentier est imbibé, bref on est contents d’arriver au chaud dans la hutte, qui, au passage, est bien aménagée (gazinière et chauffage au gaz, matelas confortables).

Et voilà c’est donc ça le fameux « tramping » ! Le nom que les néozélandais utilisent pour trékking. Ça doit venir du français !

2ème jour, le temps est pareil mais heureusement le sentier est beaucoup plus intéressant. Des grosses coulées de lave, des lacs émeraude qui apparaissent au travers de la brume et même une petite éclaircie :o) ! On est toujours aussi contents d’arriver à la hutte pour faire sécher nos affaires et faire une partie de « shitted » ( un genre de trous du cul, le jeux de carte bien sur :o)


Franky en a profité pour accomplir sa mission de messager de l’amour :o) La gardienne de la première hutte lui a laissé un message sur un petit papier pour son amoureux de la Hutte suivante :o) Chouuuu !

3ème jour, toujours aussi agréable avec en « highlight », une tempête sur la crête et des formes lavo-fantomatiques qui apparaissent dans le brouillard.


4ème jour, la déprime débute et on se fait les 16 derniers kilomètres en 4 heures. On réserve une cabine bien au sec, une mousse et au lit devant un bon film.


Bref on reviendra pour une vengeance au soleil !