Nous voici enfin en Nouvelle-Zélande !! On arrive le 30 novembre à Auckland, prêts à dévorer des jambes tous les chemins de randonnées qu’on pourra trouver.
Mais avant, il faut s’organiser un peu et se mettre au rythme kiwi tel que s’appelle les habitants du pays. On reste donc une semaine en ville le temps de visiter un peu, d’ouvrir un compte en banque et d’acheter le matériel de rando qui nous manque.
Les grands classiques d’Auckland sont vite effectués. Le shopping sur Queens Street, une photo de la Sky Tower (une grosse seringue de science-fiction), une balade au Mt Eden, une virée à Devenport. Et surtout une belle tournée des bars le samedi soir.
L’endroit qu’on a particulièrement apprécié c’est le front de mer avec la vue sur les bâteaux.
Le plus sympa aura été de rencontrer de nouveaux copains de voyage : Le, Ophélie, Martin et Mathieu. Eh oui que des frenchies ! Ils sont vraiment partout ces bloody frogs !
Récit du voyage en Australie et Nouvelle-Zélande. Claire et Gaël voyagent en van pour se lancer dans l'aventure du Bush australien ! Ils finiront en auto-stop pour parcourir les plus belles randonnées néo-zélandaises.
vendredi 30 décembre 2011
Australia : ze final trip !
De mi-novembre à fin novembre
Faute de temps pour tout raconter, voici le résumé de la fin de notre voyage Australien.
Après les randonnées dans le Lamington National Park, nous continuons notre descente vers Sydney qui n’est plus qu’à 800 kms !
Byron Bay, son atmosphère détendue du zgeg à moitié hippy nous a bien plu.
Nambucca heads, c’est petit mais on a bien aimé la jetée décorée par les voyageurs et les habitants.
Newcastle, une grosse ville juste au dessus de Sydney mais qui fut très agréable avec des bonnes plages et des jolies vues.
Sydney, Ayyyé le Retour !! ça fait bizarre d’arriver dans une ville qui ne nous est pas inconnue :o) Direct au bar de l’opéra pour y déguster la bière de l’arrivée !!! Happy !!!
On a passé un p’tit week-end à la française avec Fx et Erica qui travaillent dans le coin. Trop bien les bon repas, la bière et les parties de belote au milieu de la ferme à fleurs.
La grosse mission de notre retour à Sydney, c’est de revendre le van. Après 3 jours vraiment très chiants, la délivrance arriva grâce à un couple d’anglais très sympa qui accrocha direct. Ouuuuff ça c’est fait !
On passe donc nos derniers jours à Sydney dans une auberge de jeunesse sur la belle plage de Bondi. Une bonne ambiance, des sessions surf et des bonnes retrouvailles avec Momo le niçois, nous feront finir le trip sur une bonne note.
Avec dans un coin de la tête, le prochain pays à découvrir, la Nouvelle-Zélande avec ses habitants trop cool et ses randonnées par milliers :o)
BYE BYE AUSTRAAAAAAAAAALIAAAAAA !!!!!!!!
Faute de temps pour tout raconter, voici le résumé de la fin de notre voyage Australien.
Après les randonnées dans le Lamington National Park, nous continuons notre descente vers Sydney qui n’est plus qu’à 800 kms !
Byron Bay, son atmosphère détendue du zgeg à moitié hippy nous a bien plu.
Nambucca heads, c’est petit mais on a bien aimé la jetée décorée par les voyageurs et les habitants.
Newcastle, une grosse ville juste au dessus de Sydney mais qui fut très agréable avec des bonnes plages et des jolies vues.
Sydney, Ayyyé le Retour !! ça fait bizarre d’arriver dans une ville qui ne nous est pas inconnue :o) Direct au bar de l’opéra pour y déguster la bière de l’arrivée !!! Happy !!!
On a passé un p’tit week-end à la française avec Fx et Erica qui travaillent dans le coin. Trop bien les bon repas, la bière et les parties de belote au milieu de la ferme à fleurs.
La grosse mission de notre retour à Sydney, c’est de revendre le van. Après 3 jours vraiment très chiants, la délivrance arriva grâce à un couple d’anglais très sympa qui accrocha direct. Ouuuuff ça c’est fait !
On passe donc nos derniers jours à Sydney dans une auberge de jeunesse sur la belle plage de Bondi. Une bonne ambiance, des sessions surf et des bonnes retrouvailles avec Momo le niçois, nous feront finir le trip sur une bonne note.
Avec dans un coin de la tête, le prochain pays à découvrir, la Nouvelle-Zélande avec ses habitants trop cool et ses randonnées par milliers :o)
BYE BYE AUSTRAAAAAAAAAALIAAAAAA !!!!!!!!
Au vert : Lamington et Springbrook
Début novembre...
De nouveau sur la route avec l’objectif de randonner, notre moral remonte et on se dit que finalement on a bien rigolé à Brisbane. Nous allons vers un massif montagneux qui se trouve sur la frontière entre le Queensland et le New South Wales.
Plus que quelques dizaines de kilomètres et on retournera dans l’état d’où nous étions partis il y a un an ! Nous nous arrêtons d’abord au Lamington National Park.
Le soir de notre arrivée, nous dormons au camping du parc national dans un superbe endroit où ça sent bon les arbres. Il y a même une balançoire de liane juste sur notre emplacement. Le lendemain matin, au petit déjeuner, les oiseaux nous ont chanté le bonjour…euh..j’arrête là, on n’est pas dans Blanche-Neige quand même. Et d’ailleurs, les oiseaux ne sont pas toujours tous mignons. Il y en a un qui est venu me rapter mon bout de tartine de confiture jusque dans ma main. Hop, comme ça, en deux secondes ! Hallucinant !
Notre première rando, le lendemain, suit le Toolona Creek et une partie du Border track. Ce dernier étant connu pour suivre le sommet de la McPherson Range (chaîne de montagnes) qui sert de frontière entre les 2 états.
La partie la plus sympa de cette longue journée de marche de plus de 20 bornes , était le Toolona Creek track. Ce chemin nous a fait passer en plein de cœur d’immenses forêts magiques qui sont d’ailleurs classées au Patrimoine de Mondiale de l’Humanité.
On a également pu en prendre plein nos mirettes avec les nombreuses cascades du parc. Un spectacle de la nature vierge. Vraiment génial, ça nous a même rappelé un peu la Tasmanie et ses grandes forêts humides.
Nous avons passé notre deuxième journée dans le Springbrook National Park, juste un peu plus à l’Est, à quelques kilomètre de la Gold Coast, le paradis des surfeurs teuffeurs et autres quéqués en tout genre.
Hop c’est reparti pour une grande journée de balade. On n’a pas fait beaucoup de kilomètres mais les forêts et les paysages sont déjà différents. Au fil de la journée, on profite d’une belle forêt de palmiers puis de vues spectaculaires sur la vallée et hop on retourne dans une autre forêt aux lianes entremêlées et aux fougères immenses.
De nouveau sur la route avec l’objectif de randonner, notre moral remonte et on se dit que finalement on a bien rigolé à Brisbane. Nous allons vers un massif montagneux qui se trouve sur la frontière entre le Queensland et le New South Wales.
Plus que quelques dizaines de kilomètres et on retournera dans l’état d’où nous étions partis il y a un an ! Nous nous arrêtons d’abord au Lamington National Park.
Le soir de notre arrivée, nous dormons au camping du parc national dans un superbe endroit où ça sent bon les arbres. Il y a même une balançoire de liane juste sur notre emplacement. Le lendemain matin, au petit déjeuner, les oiseaux nous ont chanté le bonjour…euh..j’arrête là, on n’est pas dans Blanche-Neige quand même. Et d’ailleurs, les oiseaux ne sont pas toujours tous mignons. Il y en a un qui est venu me rapter mon bout de tartine de confiture jusque dans ma main. Hop, comme ça, en deux secondes ! Hallucinant !
Notre première rando, le lendemain, suit le Toolona Creek et une partie du Border track. Ce dernier étant connu pour suivre le sommet de la McPherson Range (chaîne de montagnes) qui sert de frontière entre les 2 états.
La partie la plus sympa de cette longue journée de marche de plus de 20 bornes , était le Toolona Creek track. Ce chemin nous a fait passer en plein de cœur d’immenses forêts magiques qui sont d’ailleurs classées au Patrimoine de Mondiale de l’Humanité.
On a également pu en prendre plein nos mirettes avec les nombreuses cascades du parc. Un spectacle de la nature vierge. Vraiment génial, ça nous a même rappelé un peu la Tasmanie et ses grandes forêts humides.
Nous avons passé notre deuxième journée dans le Springbrook National Park, juste un peu plus à l’Est, à quelques kilomètre de la Gold Coast, le paradis des surfeurs teuffeurs et autres quéqués en tout genre.
Hop c’est reparti pour une grande journée de balade. On n’a pas fait beaucoup de kilomètres mais les forêts et les paysages sont déjà différents. Au fil de la journée, on profite d’une belle forêt de palmiers puis de vues spectaculaires sur la vallée et hop on retourne dans une autre forêt aux lianes entremêlées et aux fougères immenses.
jeudi 8 décembre 2011
Les boules à Brisboule
Brisbane est la capitale de l’Etat du Queensland. La ville est calée au sud-est du territoire, entre la Sunshine Coast au nord et la Gold Coast au Sud. C’est aussi la troisième ville d’Australie en nombre d’habitants (2 millions). Dès notre arrivée on ne fait pas défaut à la tradition et on va boire une bonne bière de Tasmanie (Boag’s) dans un endroit très sympa : Brisbane Powerhouse. Une ancienne centrale électrique reconvertie en grand espace culturel et installé sur les bords de la Brisbane River.
On commence très bien notre séjour à Brisbane puisqu’on trouve même un endroit sympa, le Mt Cook Reserve, pour passer la nuit pas trop loin du centre. En haut de cette colline on peut admirer la ville.
Et nous voici arrivés au lundi 31 octobre, le jour de mon anniversaire ! Ouaaaais ! Même s’il fait gris, on se lève motivés à parcourir la ville à pied, en faisant la balade proposée dans la Lonely Planet. C’est parti !
On prend la route pour le centre ville et on se rend compte que ça va vite être agaçant de devoir trouver une place pas chère pour se garer. Du coup, on finit après avoir un peu tourné en rond, on finit par s’arrêter près du jardin botanique. La promenade commence.
Alors Brisbane, c’est comme Perth, Melbourne ou Adélaïde, c’est un centre ville très vertical avec des gens qui s’agitent de partout et des rues comme les allées d’un immense centre commercial. Rien de très original donc…sauf qu’ils ont des vélovs ! Les mêmes que chez nous « made in JC Decaux » ! Ah ah ah !
Voilà, voilà, le temps passe il est temps d’aller prendre l’apéro pour commencer à faire la fête. Après on a prévu d’aller dans un super resto aux spécialités « australiennes ». Au menu : crocodile, émeus, kangourou et même de l’opossum de Tasmanie ! J’ai trop hâte ! Mais d’abord, une bonne bière belge !
Au Belgium Beer Café, on a la chance de rencontrer Geoffrey, l’homme de la soirée, vous comprendrez plus tard. En effet, ce type nous a payé à boire dès qu’on est entré dans le bar, juste comme ça ! On s’est attablé avec lui et on a commencé à discuter. Gaël lui a fait découvrir la Chouffe et notre ami Geoffrey a adoré !
Quelques bières plus tard, il est temps d’aller au resto. On dit au revoir à notre nouveau pote et on file. Au début, je n’ai pas pu croire mes yeux en arrivant dans la rue où on avait garé le van. Et puis il a fallu se rendre à l’évidence : LE VAN A DISPARU !!! Aaaaah ! Mais c’est pas possible !!! On s’enflamme, surtout moi (aidée par la digestion des bières belges), et j’imagine immédiatement qu’on nous a volé notre van.
Evidemment non ! Heureusement la police nous indique qu’il est à la fourrière parce qu’on s’est certainement garé au mauvais endroit. Gaël comprend plus vite que moi qu’on n'avait pas bien lu le panneau de stationnement de la rue. De mon côté, comme Perrette qui se casse la gueule avec son pot de lait, je voyai ma soirée d’anniversaire s’évaporer et avec elle, toutes ces saveurs promises de crocodiles, d’émeus et d’opossum en sauce ! Snif, snif !
C’est ce qu’on a appelé, avec Gaël, la grosse GUIGNE. La guigne, c’est le mauvais œil, la malchance excessive et chronique, c’est le cheveu dans la soupe froide ou le maraboutage (que nous avons déjà mentionné durant notre séjour à Broome). Sinon, la guigne c’est aussi le nom d’une variété de cerise très rouge, à la chair ferme, avec laquelle on fait certainement le guignolet d’ailleurs.
Mais voilà, pour nous, ce ne sera ni guignolet ni repas d’anniversaire, mais 290 dollars si on veut récupérer le van de suite. Et si on attend le lendemain ce sera quand même 200 dollars à payer à la fourrière !! Rien que ça ! Tout ça parce qu’on s’est garé dans un endroit où pendant 3 heures dans la journée, il est interdit de se garer car la zone devient : BUS ZONE.
Alors, dans ma tête butée et en colère, le calcul est vite fait : je préfère dépenser 90 dollars à faire la fête plutôt que de récupérer le van pour aller ruminer notre guigne. Allé hop ! On va retrouver Geoffrey qui nous avait dit qu’il allait continuer sa soirée dans une brasserie bavaroise.
Ça l’a bien fait rire notre ami Geoffrey quand il nous a vu débarquer dans le bar..l’air tout sonné. Eh oui ! « C’est la vie » ! Et donc, finalement on a passé une super soirée. En partie grâce à Geoffrey qui nous a payé à manger et à boire toute la soirée et avec qui on a bien rigolé.
Après ça, il se faisait déjà tard, mais la nuit n’était pas terminée. On s’est donc baladé avec Gaël et puis on a rencontré un jeune kiwi tout mou avec qui on a discuté un bon moment. Hélas, il était moins drôle que Geoffrey, du coup, on a fini par avoir envie de dormir.
On a filé près du fleuve, dans un très joli parc, où on a trouvé un petit endroit pour faire la sieste. Il faisait un peu froid alors j’ai testé la couverture en papier-journal, et bien figurez-vous que ça marche du tonnerre !! Voilà, comment on s’est amusé pour ma soirée d’anniversaire. On a joué à « man versus pas-wild-du-tout » (référence à l’émission « man versus wild »).
En somme, on a bien ri..sauf à 7 heures du matin, à la fourrière quand le type nous a dit : « j’ai besoin de votre permis de conduire et de 200 dollars » ! AAAAhhh ! LA GUIGNE !!!!
Le reste de notre séjour à Brisbane s’est bien passé, on a lu un article expliquant qu’un trop grand nombre de gens se faisait avoir à Brisbane à cause des panneaux de stationnement. Ça ne nous a pas trop remonté le moral. Puis, on a été admirer, encore une fois, la vue panoramique sur la ville, cette fois, avec du soleil. Et, on est parti, très heureux de retourner dans le wild…
On commence très bien notre séjour à Brisbane puisqu’on trouve même un endroit sympa, le Mt Cook Reserve, pour passer la nuit pas trop loin du centre. En haut de cette colline on peut admirer la ville.
Et nous voici arrivés au lundi 31 octobre, le jour de mon anniversaire ! Ouaaaais ! Même s’il fait gris, on se lève motivés à parcourir la ville à pied, en faisant la balade proposée dans la Lonely Planet. C’est parti !
On prend la route pour le centre ville et on se rend compte que ça va vite être agaçant de devoir trouver une place pas chère pour se garer. Du coup, on finit après avoir un peu tourné en rond, on finit par s’arrêter près du jardin botanique. La promenade commence.
Alors Brisbane, c’est comme Perth, Melbourne ou Adélaïde, c’est un centre ville très vertical avec des gens qui s’agitent de partout et des rues comme les allées d’un immense centre commercial. Rien de très original donc…sauf qu’ils ont des vélovs ! Les mêmes que chez nous « made in JC Decaux » ! Ah ah ah !
Voilà, voilà, le temps passe il est temps d’aller prendre l’apéro pour commencer à faire la fête. Après on a prévu d’aller dans un super resto aux spécialités « australiennes ». Au menu : crocodile, émeus, kangourou et même de l’opossum de Tasmanie ! J’ai trop hâte ! Mais d’abord, une bonne bière belge !
Au Belgium Beer Café, on a la chance de rencontrer Geoffrey, l’homme de la soirée, vous comprendrez plus tard. En effet, ce type nous a payé à boire dès qu’on est entré dans le bar, juste comme ça ! On s’est attablé avec lui et on a commencé à discuter. Gaël lui a fait découvrir la Chouffe et notre ami Geoffrey a adoré !
Quelques bières plus tard, il est temps d’aller au resto. On dit au revoir à notre nouveau pote et on file. Au début, je n’ai pas pu croire mes yeux en arrivant dans la rue où on avait garé le van. Et puis il a fallu se rendre à l’évidence : LE VAN A DISPARU !!! Aaaaah ! Mais c’est pas possible !!! On s’enflamme, surtout moi (aidée par la digestion des bières belges), et j’imagine immédiatement qu’on nous a volé notre van.
Evidemment non ! Heureusement la police nous indique qu’il est à la fourrière parce qu’on s’est certainement garé au mauvais endroit. Gaël comprend plus vite que moi qu’on n'avait pas bien lu le panneau de stationnement de la rue. De mon côté, comme Perrette qui se casse la gueule avec son pot de lait, je voyai ma soirée d’anniversaire s’évaporer et avec elle, toutes ces saveurs promises de crocodiles, d’émeus et d’opossum en sauce ! Snif, snif !
C’est ce qu’on a appelé, avec Gaël, la grosse GUIGNE. La guigne, c’est le mauvais œil, la malchance excessive et chronique, c’est le cheveu dans la soupe froide ou le maraboutage (que nous avons déjà mentionné durant notre séjour à Broome). Sinon, la guigne c’est aussi le nom d’une variété de cerise très rouge, à la chair ferme, avec laquelle on fait certainement le guignolet d’ailleurs.
Mais voilà, pour nous, ce ne sera ni guignolet ni repas d’anniversaire, mais 290 dollars si on veut récupérer le van de suite. Et si on attend le lendemain ce sera quand même 200 dollars à payer à la fourrière !! Rien que ça ! Tout ça parce qu’on s’est garé dans un endroit où pendant 3 heures dans la journée, il est interdit de se garer car la zone devient : BUS ZONE.
Alors, dans ma tête butée et en colère, le calcul est vite fait : je préfère dépenser 90 dollars à faire la fête plutôt que de récupérer le van pour aller ruminer notre guigne. Allé hop ! On va retrouver Geoffrey qui nous avait dit qu’il allait continuer sa soirée dans une brasserie bavaroise.
Ça l’a bien fait rire notre ami Geoffrey quand il nous a vu débarquer dans le bar..l’air tout sonné. Eh oui ! « C’est la vie » ! Et donc, finalement on a passé une super soirée. En partie grâce à Geoffrey qui nous a payé à manger et à boire toute la soirée et avec qui on a bien rigolé.
Après ça, il se faisait déjà tard, mais la nuit n’était pas terminée. On s’est donc baladé avec Gaël et puis on a rencontré un jeune kiwi tout mou avec qui on a discuté un bon moment. Hélas, il était moins drôle que Geoffrey, du coup, on a fini par avoir envie de dormir.
On a filé près du fleuve, dans un très joli parc, où on a trouvé un petit endroit pour faire la sieste. Il faisait un peu froid alors j’ai testé la couverture en papier-journal, et bien figurez-vous que ça marche du tonnerre !! Voilà, comment on s’est amusé pour ma soirée d’anniversaire. On a joué à « man versus pas-wild-du-tout » (référence à l’émission « man versus wild »).
En somme, on a bien ri..sauf à 7 heures du matin, à la fourrière quand le type nous a dit : « j’ai besoin de votre permis de conduire et de 200 dollars » ! AAAAhhh ! LA GUIGNE !!!!
Le reste de notre séjour à Brisbane s’est bien passé, on a lu un article expliquant qu’un trop grand nombre de gens se faisait avoir à Brisbane à cause des panneaux de stationnement. Ça ne nous a pas trop remonté le moral. Puis, on a été admirer, encore une fois, la vue panoramique sur la ville, cette fois, avec du soleil. Et, on est parti, très heureux de retourner dans le wild…
mardi 29 novembre 2011
Road trip côte Est : plage et détente
La fin du mois d'octobre...
Poursuivis par des pluies torrentielles depuis le Daintree National Park, on essaie de fuir vers le sud engageant ainsi un nouveau road trip. C'est parti pour longer la côte Est, 1800 km de lieux paradisiaques jusqu'à Brisbane. On espère trouver du boulot sur la route... Mais pour l’instant le temps nous incite à filer plus loin.
A cause des trombes d'eau qui tombent sur nous on passe rapidement voir la plage de Port Douglas puis on continue.
Notre première véritable escale sera le village de « Town of 1770 ». Figurez-vous que c’est dans ce coin là que la flotte anglaise, et son fameux Capitaine Cook, débarqua en … devinez quand… 1770 ! Eh oui, du coup ils ne se sont pas foulés les neurones pour trouver un nom au patelin qui compte à peine une centaine d’habitants.
On a bien aimé, c’est l’endroit idéal pour des vacances paisibles, bercé par le son des vagues. Hélas on ne peut pas s’attarder... Il nous faut trouver du boulot et pour ça on se dirige vers la région agricole de Bundaberg !
Bundaberg est LA ville du rhum australien qui porte d’ailleurs le même nom. Et donc, le rhum est l’attraction principale de la ville si on aime payer son rhum plus cher qu’ailleurs à la distillerie (c’est bizarre hein ?). On y arrive le dimanche de la finale de la Coupe du Monde de Rugby. L’endroit nous semble parfait pour regarder le match dans une ambiance de folie ! Oh oui, youpi !
Grande déception à l’arrivée dans le centre-ville, il n’ya pas grand monde dans les rues. Soit ils sont tous à la plage, soit ils sont tous vieux et font la sieste ! Dans ces cas là il faut se rappeler qu’on est pas en France et qu’il n’y a pas un troquet avec terrasse tous les 200 mètres..même au bord de l’océan, même à Bundaberg.
Bref, après avoir acheté une bouteille de…devinez quoi… Bundaberg bien sûr, on a suivi la trace de deux hurluberlus maquillés en bleu-blanc-rouge qui chantonnait gaiement dans la rue. Et là, on a atterri dans LE pub de la ville où il y aurait assurément de l’ambiance vu le nombre imposant de jeunes frenchies qui avaient l’air tendus comme des cordes à linge.
Coup sifflet, c’est parti, la tension ne cessera d’augmenter dans le pub. On a bien chanté la Marseillaise et vaincu le match d’ambiance contre les quelques kiwis qui se trouvaient là.
Dommage qu’on ait perdu de si peu…mais on est rassurés de ne pas devoir se pointer en Nouvelle-Zélande en tant que Champion du Monde. Je crois qu’ils nous en auraient fait baver là-bas !! Et faut pas rigoler avec les Maoris hein ! On n’a pas envie de se faire akater dés l’aéroport !
A Bundaberg, nous avons aussi tenté notre chance pour travailler un peu. On a fait le tour de pas mal de fermes pour trouver du picking de melons (soi-disant la saison), de patates douces ou tout autre travail. Hélas, on ne devait pas se trouver (encore une fois, rappelez-vous Carnarvon) au bon moment au bon endroit. Tant pis, après 2 jours d’échecs, on décide de partir.
Hervey Bay est une jolie ville, juste à face de Fraser Island.Un petit tour à la plage, un super pique-nique au barbecue et nous voilà repartis.
Prochaine escale : Rainbow Beach. Nous y attendent « de spectaculaires falaises de sable « arc-en-ciel » » avec « 72 nuances de couleurs » ainsi qu’une dune de 120 mètres de hauteur. Arrivés là-bas, on a effectivement pu voir 72 nuances…de gris. Evidemmento !
Malgré le temps gris, on a fait une petite marche sur la plage et fait la connaissance d’un crabe super sympa. Après ça, nous avons grimpé sur la fameuse dune. Au sommet de la balade on arrive au beau milieu d’un bassin de sable impressionnant, avec à droite l’océan et sa ligne d’horizon vers l’infini, et à gauche, la forêt parsemée de quelques habitations.
Les falaises sont effectivement spectaculaires, faites de sable, parfois dur comme de la roche dont la couleur passe du jaune au noir en passant par de l’orangé et du marron. On s’amuse comme des petits fous sur cette dune.
Le lendemain, nous sommes déjà à Noosa. C’est un des endroits les plus branchés de la Sunshine Coast et effectivement il y a du touriste ! Par contre la Coast n’est pas vraiment Sunshine. Mais au moins il ne pleut pas.
Comme d’habitude nous choisissons de profiter de l’endroit à pied. Nous parcourons pour quelques heures le Noosa National Park. Un bout de jolie forêt très près du centre-ville perché sur un petit mont au-dessus de l'océan.On longe la côte et le chemin nous mène vers de superbes plages et points de vue. On a aussi eu la chance de revoir des baleines à bosse ! Magique. C’est super reposant de les observer avancer lentement avec grâce.
Après un petit passage au marché très sympa d’Eumundi où on goûte la meilleure bière au gingembre d'Australie (si, si), on se dirige vers les Glass House Mountains. Sur la route on s’arrête aux Mapelton Falls, c’est mignon mais sans plus… Sur le Lonely Planet ils indiquent qu’on peut s’y baigner mais c’est tout à fait faux. Ils aiment bien faire des blagues dans ce guide.
Les Glass House Mountains sont un massif montagneux comptant 16 sommets volcaniques dont le plus haut s’élève à …attention c’est impressionnant…556 mètres ! Eh oui, on est bien en Australie : un tas de collines est bel et bien un massif montagneux.
On passe notre première après-midi à grimper en haut du Mt Ngungun (qui ne veut pas dire « tu veux du goon ?*). Une très belle vue sur la Sunshine Coast et sur les autres sommets aux formes parfois mystérieuses. L'érosion a effet sculpté ses immenses ruines de lave.
Après une bonne nuit de sommeil et de nouvelles piqûres de moustique à collectionner, nous partons pour l’ascension du Mont Tibrogargan. Alors c’est aussi un petit mont mais qui ne se laisse pas grimper sans offrir quelques frayeurs. Il y a notamment un bon passage hyper raide où une corde n'aurait pas été de trop. Heureusement on a connu plus douloureux en Tasmanie alors on s’en tire plutôt bien. La vue est un peu moins sympa que la veille car le sommet n’offre pas de véritable grand spectacle dégagé.
Nous redescendons tous excités à l’idée d’aller boire une bière à Brisbane qui se trouve à moins de 80 bornes. C’est un point positif de la côte est, pas besoin de rouler des heures avant la prochaine étape ! Allé, c’est parti on va fêter mes 29 ans à Brisbane !
(*) Pour ceux qui ne connaissent pas le goon est le nom de la boisson la plus répandue chez les voyageurs, c’est un cubis de vin de basse qualité, souvent très basse même.
Poursuivis par des pluies torrentielles depuis le Daintree National Park, on essaie de fuir vers le sud engageant ainsi un nouveau road trip. C'est parti pour longer la côte Est, 1800 km de lieux paradisiaques jusqu'à Brisbane. On espère trouver du boulot sur la route... Mais pour l’instant le temps nous incite à filer plus loin.
A cause des trombes d'eau qui tombent sur nous on passe rapidement voir la plage de Port Douglas puis on continue.
Notre première véritable escale sera le village de « Town of 1770 ». Figurez-vous que c’est dans ce coin là que la flotte anglaise, et son fameux Capitaine Cook, débarqua en … devinez quand… 1770 ! Eh oui, du coup ils ne se sont pas foulés les neurones pour trouver un nom au patelin qui compte à peine une centaine d’habitants.
On a bien aimé, c’est l’endroit idéal pour des vacances paisibles, bercé par le son des vagues. Hélas on ne peut pas s’attarder... Il nous faut trouver du boulot et pour ça on se dirige vers la région agricole de Bundaberg !
Bundaberg est LA ville du rhum australien qui porte d’ailleurs le même nom. Et donc, le rhum est l’attraction principale de la ville si on aime payer son rhum plus cher qu’ailleurs à la distillerie (c’est bizarre hein ?). On y arrive le dimanche de la finale de la Coupe du Monde de Rugby. L’endroit nous semble parfait pour regarder le match dans une ambiance de folie ! Oh oui, youpi !
Grande déception à l’arrivée dans le centre-ville, il n’ya pas grand monde dans les rues. Soit ils sont tous à la plage, soit ils sont tous vieux et font la sieste ! Dans ces cas là il faut se rappeler qu’on est pas en France et qu’il n’y a pas un troquet avec terrasse tous les 200 mètres..même au bord de l’océan, même à Bundaberg.
Bref, après avoir acheté une bouteille de…devinez quoi… Bundaberg bien sûr, on a suivi la trace de deux hurluberlus maquillés en bleu-blanc-rouge qui chantonnait gaiement dans la rue. Et là, on a atterri dans LE pub de la ville où il y aurait assurément de l’ambiance vu le nombre imposant de jeunes frenchies qui avaient l’air tendus comme des cordes à linge.
Coup sifflet, c’est parti, la tension ne cessera d’augmenter dans le pub. On a bien chanté la Marseillaise et vaincu le match d’ambiance contre les quelques kiwis qui se trouvaient là.
Dommage qu’on ait perdu de si peu…mais on est rassurés de ne pas devoir se pointer en Nouvelle-Zélande en tant que Champion du Monde. Je crois qu’ils nous en auraient fait baver là-bas !! Et faut pas rigoler avec les Maoris hein ! On n’a pas envie de se faire akater dés l’aéroport !
A Bundaberg, nous avons aussi tenté notre chance pour travailler un peu. On a fait le tour de pas mal de fermes pour trouver du picking de melons (soi-disant la saison), de patates douces ou tout autre travail. Hélas, on ne devait pas se trouver (encore une fois, rappelez-vous Carnarvon) au bon moment au bon endroit. Tant pis, après 2 jours d’échecs, on décide de partir.
Hervey Bay est une jolie ville, juste à face de Fraser Island.Un petit tour à la plage, un super pique-nique au barbecue et nous voilà repartis.
Prochaine escale : Rainbow Beach. Nous y attendent « de spectaculaires falaises de sable « arc-en-ciel » » avec « 72 nuances de couleurs » ainsi qu’une dune de 120 mètres de hauteur. Arrivés là-bas, on a effectivement pu voir 72 nuances…de gris. Evidemmento !
Malgré le temps gris, on a fait une petite marche sur la plage et fait la connaissance d’un crabe super sympa. Après ça, nous avons grimpé sur la fameuse dune. Au sommet de la balade on arrive au beau milieu d’un bassin de sable impressionnant, avec à droite l’océan et sa ligne d’horizon vers l’infini, et à gauche, la forêt parsemée de quelques habitations.
Les falaises sont effectivement spectaculaires, faites de sable, parfois dur comme de la roche dont la couleur passe du jaune au noir en passant par de l’orangé et du marron. On s’amuse comme des petits fous sur cette dune.
Le lendemain, nous sommes déjà à Noosa. C’est un des endroits les plus branchés de la Sunshine Coast et effectivement il y a du touriste ! Par contre la Coast n’est pas vraiment Sunshine. Mais au moins il ne pleut pas.
Comme d’habitude nous choisissons de profiter de l’endroit à pied. Nous parcourons pour quelques heures le Noosa National Park. Un bout de jolie forêt très près du centre-ville perché sur un petit mont au-dessus de l'océan.On longe la côte et le chemin nous mène vers de superbes plages et points de vue. On a aussi eu la chance de revoir des baleines à bosse ! Magique. C’est super reposant de les observer avancer lentement avec grâce.
Après un petit passage au marché très sympa d’Eumundi où on goûte la meilleure bière au gingembre d'Australie (si, si), on se dirige vers les Glass House Mountains. Sur la route on s’arrête aux Mapelton Falls, c’est mignon mais sans plus… Sur le Lonely Planet ils indiquent qu’on peut s’y baigner mais c’est tout à fait faux. Ils aiment bien faire des blagues dans ce guide.
Les Glass House Mountains sont un massif montagneux comptant 16 sommets volcaniques dont le plus haut s’élève à …attention c’est impressionnant…556 mètres ! Eh oui, on est bien en Australie : un tas de collines est bel et bien un massif montagneux.
On passe notre première après-midi à grimper en haut du Mt Ngungun (qui ne veut pas dire « tu veux du goon ?*). Une très belle vue sur la Sunshine Coast et sur les autres sommets aux formes parfois mystérieuses. L'érosion a effet sculpté ses immenses ruines de lave.
Après une bonne nuit de sommeil et de nouvelles piqûres de moustique à collectionner, nous partons pour l’ascension du Mont Tibrogargan. Alors c’est aussi un petit mont mais qui ne se laisse pas grimper sans offrir quelques frayeurs. Il y a notamment un bon passage hyper raide où une corde n'aurait pas été de trop. Heureusement on a connu plus douloureux en Tasmanie alors on s’en tire plutôt bien. La vue est un peu moins sympa que la veille car le sommet n’offre pas de véritable grand spectacle dégagé.
Nous redescendons tous excités à l’idée d’aller boire une bière à Brisbane qui se trouve à moins de 80 bornes. C’est un point positif de la côte est, pas besoin de rouler des heures avant la prochaine étape ! Allé, c’est parti on va fêter mes 29 ans à Brisbane !
(*) Pour ceux qui ne connaissent pas le goon est le nom de la boisson la plus répandue chez les voyageurs, c’est un cubis de vin de basse qualité, souvent très basse même.
vendredi 25 novembre 2011
Tribulations dans la jungle tropicale
Mi-octobre...
A une grosse centaine de bornes de Cairns commence le Daintree National Park. Un gros tas de forêt tropicale se jetant dans l’océan par d’immenses plages de rêve. Bon, ça a l’air pas mal disons. L’endroit le plus connu du parc est la mini bourgade de Cap Tribulation.
Pour accéder jusque là, il faut traverser la Daintree River. Et pour ça tout le monde doit passer sur le ferry pour une traversée de …trois ou quatre minutes ! Il faut dire que l’endroit est assez reculé et surtout très très inondable. La Daintree River ça doit être quelque chose à voir pendant la saison humide.
Bref, on commence notre découverte du parc sous une chaleur…troptropicale ! Pour se mettre en jambe rien de telle qu’une bonne rando de 5 heures n’est-ce pas ?
On se lance vers le Mt Sorrow (traduction « peine/chagrin »), ce n’est pas sympa pour la montagne ce nom hein ?! Du coup elle se venge la montagne, et nous oblige à grimper sur un chemin très RAIDE pour quelques 600 mètres de dénivelés.
J’avoue j’ai eu du mal, du mal aux cuisses, du mal à respirer, du mal à ne pas me noyer dans mes fringues tellement j’ai transpiré ! Ah je comprends maintenant pourquoi, dans les films d’aventure, les personnages qui traversent la jungle tirent toujours la gueule !
Finalement j’ai survécu et j’ai vaincu la montagne en arrivant sur deux mètres carrés de plateforme métallique bardée de rambardes qui forme donc notre lookout d’arrivée..Mouuuais, c’est quoi cette arnaque ?!
Ils auraient pu foutre un banc quand même vu la grimpette qu’on vient de se taper ! Y a même pas un vieux caillou qui traîne pour reposer nos muscles. Et en plus, le temps est un peu couvert, donc hélas, la vue n’est pas vraiment accessible.
Heureusement, on avait rencontré quelques randonneurs en montant qui nous avaient appris qu’il y a un autre lookout un peu plus loin. Et à cet endroit nous avons pu enjoyer (du verbre franglais « enjoyer » signifiant aimer vachement) notre pique-nique en posant nos fesses sur les bosses rocailleuses de la montagne, comme des vrais randonneurs !
La redescente fut très appréciable comparée à l’aller. Et pour nous récompenser de ces exploits sportifs on s’était pris un super spot au camping du parc national. Un petit trou dans la forêt tropicale pour parquer le van à 100 mètres d’une plage de sable fin. Vraiment dommage que le temps soit gris mais le spectacle est quand même éblouissant !
Juste avant d’y aller on a fait un petit plouf rafraîchissant dans une piscine naturelle près du centre d’infos. Un des rares endroits sûrs pour faire trempette, garanti sans croco, sans méduse, et même sans sel !
Le lendemain, le temps ne s’est pas arrangé, ce serait même le contraire. On a eu droit à un petit avant-goût de la saison des pluies avec option tempête. Mais comme on est des touristes acharnés on s’est quand même lancés pour quelques petites balades histoire de profiter encore de la magie de la forêt et de la mangrove.
24 heures après, la région de Cairns avait connu le jour d’octobre le plus pluvieux de son histoire : 22 cm d’eau jetée du ciel sur le toit du van !
A une grosse centaine de bornes de Cairns commence le Daintree National Park. Un gros tas de forêt tropicale se jetant dans l’océan par d’immenses plages de rêve. Bon, ça a l’air pas mal disons. L’endroit le plus connu du parc est la mini bourgade de Cap Tribulation.
Pour accéder jusque là, il faut traverser la Daintree River. Et pour ça tout le monde doit passer sur le ferry pour une traversée de …trois ou quatre minutes ! Il faut dire que l’endroit est assez reculé et surtout très très inondable. La Daintree River ça doit être quelque chose à voir pendant la saison humide.
Bref, on commence notre découverte du parc sous une chaleur…troptropicale ! Pour se mettre en jambe rien de telle qu’une bonne rando de 5 heures n’est-ce pas ?
On se lance vers le Mt Sorrow (traduction « peine/chagrin »), ce n’est pas sympa pour la montagne ce nom hein ?! Du coup elle se venge la montagne, et nous oblige à grimper sur un chemin très RAIDE pour quelques 600 mètres de dénivelés.
J’avoue j’ai eu du mal, du mal aux cuisses, du mal à respirer, du mal à ne pas me noyer dans mes fringues tellement j’ai transpiré ! Ah je comprends maintenant pourquoi, dans les films d’aventure, les personnages qui traversent la jungle tirent toujours la gueule !
Finalement j’ai survécu et j’ai vaincu la montagne en arrivant sur deux mètres carrés de plateforme métallique bardée de rambardes qui forme donc notre lookout d’arrivée..Mouuuais, c’est quoi cette arnaque ?!
Ils auraient pu foutre un banc quand même vu la grimpette qu’on vient de se taper ! Y a même pas un vieux caillou qui traîne pour reposer nos muscles. Et en plus, le temps est un peu couvert, donc hélas, la vue n’est pas vraiment accessible.
Heureusement, on avait rencontré quelques randonneurs en montant qui nous avaient appris qu’il y a un autre lookout un peu plus loin. Et à cet endroit nous avons pu enjoyer (du verbre franglais « enjoyer » signifiant aimer vachement) notre pique-nique en posant nos fesses sur les bosses rocailleuses de la montagne, comme des vrais randonneurs !
La redescente fut très appréciable comparée à l’aller. Et pour nous récompenser de ces exploits sportifs on s’était pris un super spot au camping du parc national. Un petit trou dans la forêt tropicale pour parquer le van à 100 mètres d’une plage de sable fin. Vraiment dommage que le temps soit gris mais le spectacle est quand même éblouissant !
Juste avant d’y aller on a fait un petit plouf rafraîchissant dans une piscine naturelle près du centre d’infos. Un des rares endroits sûrs pour faire trempette, garanti sans croco, sans méduse, et même sans sel !
Le lendemain, le temps ne s’est pas arrangé, ce serait même le contraire. On a eu droit à un petit avant-goût de la saison des pluies avec option tempête. Mais comme on est des touristes acharnés on s’est quand même lancés pour quelques petites balades histoire de profiter encore de la magie de la forêt et de la mangrove.
24 heures après, la région de Cairns avait connu le jour d’octobre le plus pluvieux de son histoire : 22 cm d’eau jetée du ciel sur le toit du van !
mercredi 23 novembre 2011
De Darwin à Cairns
Mi-octobre...
C’est les yeux et la tête encore remplis des sensations sauvages des parcs nationaux du Litchfield et des gorges de Katherine que nous déboulons enfin à Darwin, la capitale du Territoire du Nord. Le point le plus au nord et donc le plus tropical de notre voyage.
Une étape en effet marquée dans nos esprits, depuis le départ, comme étant un gros point d’interrogation, nous avons entendu tellement d’histoires, d’avis de voyageurs ou d’australiens. Nous sommes censés y trouver une chaleur terrible, une culture aborigène et asiatique encore plus forte qu'ailleurs, les crocodiles ou autres insectes les plus féroces du continent et le pire : beaucoup de français ! Alors qu’en est-il ???
Première surprise, la température redescend, on passe de 40° à 33°, « cooool like a cucumber » ! 2ème surprise, la ville est vraiment petite en fait, mais est entourée de banlieues industrielles et résidentielles sans grand intérêt … niveau culture aborigène, rien de nouveau, des boutiques et des galeries d’art qui redorent le blason d’une culture représentée par des individus traînant (bourrés ou non) dans la rue. On pensait trouver une forêt tropicale luxuriante mais on a du voir ça dans un rêve, la région est toujours aussi aride …
Là où l’on ne fût pas étonnés, c’est qu’on ne peut effectivement pas se baigner dans la mer, non pas par ce qu’elle est trop chaude, mais à cause des méduses mortelles qui arrivent près des côtes entre novembre et mai. Ça suffit pour nous dissuader :o) On s’est tout de même baignés dans un bassin où les méduses sont filtrées, mais bon avec de l’eau à 30° c’est pas très agréable.
Alors Darwin c’est nul?? Ben non quand même pas :o) On a fait des trucs sympas comme une balade dans la mangrove, le musée d’art aborigène et d’histoires naturelles, le jardin botanique (une valeur sûre dans toutes les villes :o) Et bien sûr le superbe coucher de soleil d’un orange intense propre au Territoire du Nord. On a aussi servi de figurants pour un photographe qui voulait des photos de gens qui ont chaud pour un article sur le chaud :o)
Bon voilà on ne va pas s’éterniser, on a 3000km à faire pour aller à Cairns et on n’est pas en avance.
Nous voilà donc partis pour un nouveau road trip de la mort par 40° à l’ombre dans un paysage plat et désolé !!! Tin tin tinnnnnnn !!
Nuit 1 : Et paf un kangourou ! ça devait arriver vu le nombre de spécimens qui s’amusent à traverser la route sans regarder la nuit … C’est la 2ème fois que ça nous arrive ( la 1ère à Exmouth ) mais cette fois, on roulait à 80 km/h … le marsupial s’est pris le coté de la voiture heureusement pour nous… pour lui on ne sait pas trop, il s’est relevé difficilement puis s’est enfui dans l’obscurité du bush australien. Pauvre bête … mais bon ça arrive … c’est un peu comme les lapins en France.
Day 2 : Le lendemain, on arrive entier à Mataranka pour aller profiter des sources d’eau tiède. Elles sont populaires pour la beauté du lieu et la transparence aux nuances vert turquoise de l’eau. Un vrai régal !! A la première source, on peut admirer un univers magique sous la surface de l’eau en se laissant porter par le courant avec un masque et un tuba. J’y ai vu une tortue, trop cooool :o)
La 2ème source nous réserve quelques surprises, on est vite interpellés par les petits cris et l’agitation qui règne dans la cîme des palmiers. Ce sont des chauves-souris géantes ( Flying fox) !!! Des milliers de batmans et de batgirls qui font un bordel d’enfer !! Le bassin aménagé est paradisiaque, on y traîne un moment en discutant du lieu avec les autres baigneurs en mode « tranquilmoukil ». Ensuite on va tester un 3ème spot de baignade dans une rivière non loin de là.
Eh Eh Eh, cachée dans l’eau, une créature aux dents aiguisées nous attend !!! A première vue, la rivière ne nous inspire pas vraiment et les panneaux qui indiquent que la zone est « crocodile managed » ne nous rassurent pas trop. J’aperçois soudainement une queue de crocodile serpenter au milieu de l’eau !!! « Waaaa Claire, il a l’air gros !!! » criais-je. « Attends je vais l’attirer » répondit claire, elle descend les escaliers métalliques et clapota la surface de l’eau avec son pied.
Rien ne se passa pendant quelques secondes, puis je vis claire remonter de quelques pas et le fameux croco surgir de l’eau la gueule grande ouverte, prêt à manger de la Clairou !!! On cru un instant qu’il allait monter les escaliers mais il referma sa bouche d’un claquement sec dont je n’oublierai jamais le son puis reparti dans les profondeurs de sa cachette. WAAAAAAA quelle sensation !!! Et la Claire qui comme une gosse est toute contente de sa dose d’adrénaline, est prête à y retourner. On ne le re-aperçu qu’une fois furtivement. Le plein d’aventure est fait, on peut reprendre la route en étant excités comme des puces à l’idée de raconter ça aux copains et à la famille :o)
Day 3 : Aller après tous ces kilomètres, c’est le moment de la vidange ! Quelle mauvaise idée d’avoir fait ça au milieu de nulle part, loin de notre arrivée. En effet, après être repartie, la voiture chauffa un peu plus que d’habitude et l’on dû rouler vraiment lentement. Peut-être à cause du type d’huile que j’ai mis, enfin bref, dégoutés, on a encore 1500 bornes à faire et on n’a pas envie de les faire à 50 Km/h. J’ai fini par me transformer en « Gaëlo le bricolo » et j’ai bloqué le ventilo du radiateur pour qu’il tourne à fond tout le temps. Effet garanti, on peut rouler normalement et passer la frontière du Queensland. Notre dernier état à visiter !!! Megacool.
Day 4 : Rien, tout droit tout plat … puis on arrive enfin sur la côte Est. Un gros Mac Do pour fêter ça :o)
Day 5 : Retour à la civilisation, de l’essence pas chère et on capte le réseau téléphonique partout, DINGUE !!!
On arrive enfin à Cairns !!! Parfait juste à l’heure pour la ½ finale de rugby France-Wales. Une grosse bière et un bon match pour nous accueillir, Perfecto !
Fin du road trip, fiiiou ….
Petit tour de Cairns, ville vraiment tropicale cette fois-çi, entourée de forêts tropicales humides et régulièrement ravagée par les cyclones. Les pubs y sont énormes et chouettes, parfait pour regarder le rugby :o) Il n’y a pas vraiment de plage praticable alors ils ont construit un lagon artificiel, sorte de piscine en plein air au milieu de la ville. Plutôt agréable.
Le jardin botanique est un avant-goût de la forêt qui règne dans les environs, magnifique, plein de palmiers en tout genre, des fleurs, des lianes et des moustiques tout droit sortis de Terminator 12. On a hâte de visiter les forêts du Daintree National Park plus au nord.
D’ailleurs c’est ce qu’on va faire. Une histoire à suivre dans notre prochain post ;)
C’est les yeux et la tête encore remplis des sensations sauvages des parcs nationaux du Litchfield et des gorges de Katherine que nous déboulons enfin à Darwin, la capitale du Territoire du Nord. Le point le plus au nord et donc le plus tropical de notre voyage.
Une étape en effet marquée dans nos esprits, depuis le départ, comme étant un gros point d’interrogation, nous avons entendu tellement d’histoires, d’avis de voyageurs ou d’australiens. Nous sommes censés y trouver une chaleur terrible, une culture aborigène et asiatique encore plus forte qu'ailleurs, les crocodiles ou autres insectes les plus féroces du continent et le pire : beaucoup de français ! Alors qu’en est-il ???
Première surprise, la température redescend, on passe de 40° à 33°, « cooool like a cucumber » ! 2ème surprise, la ville est vraiment petite en fait, mais est entourée de banlieues industrielles et résidentielles sans grand intérêt … niveau culture aborigène, rien de nouveau, des boutiques et des galeries d’art qui redorent le blason d’une culture représentée par des individus traînant (bourrés ou non) dans la rue. On pensait trouver une forêt tropicale luxuriante mais on a du voir ça dans un rêve, la région est toujours aussi aride …
Là où l’on ne fût pas étonnés, c’est qu’on ne peut effectivement pas se baigner dans la mer, non pas par ce qu’elle est trop chaude, mais à cause des méduses mortelles qui arrivent près des côtes entre novembre et mai. Ça suffit pour nous dissuader :o) On s’est tout de même baignés dans un bassin où les méduses sont filtrées, mais bon avec de l’eau à 30° c’est pas très agréable.
Alors Darwin c’est nul?? Ben non quand même pas :o) On a fait des trucs sympas comme une balade dans la mangrove, le musée d’art aborigène et d’histoires naturelles, le jardin botanique (une valeur sûre dans toutes les villes :o) Et bien sûr le superbe coucher de soleil d’un orange intense propre au Territoire du Nord. On a aussi servi de figurants pour un photographe qui voulait des photos de gens qui ont chaud pour un article sur le chaud :o)
Bon voilà on ne va pas s’éterniser, on a 3000km à faire pour aller à Cairns et on n’est pas en avance.
Nous voilà donc partis pour un nouveau road trip de la mort par 40° à l’ombre dans un paysage plat et désolé !!! Tin tin tinnnnnnn !!
Nuit 1 : Et paf un kangourou ! ça devait arriver vu le nombre de spécimens qui s’amusent à traverser la route sans regarder la nuit … C’est la 2ème fois que ça nous arrive ( la 1ère à Exmouth ) mais cette fois, on roulait à 80 km/h … le marsupial s’est pris le coté de la voiture heureusement pour nous… pour lui on ne sait pas trop, il s’est relevé difficilement puis s’est enfui dans l’obscurité du bush australien. Pauvre bête … mais bon ça arrive … c’est un peu comme les lapins en France.
Day 2 : Le lendemain, on arrive entier à Mataranka pour aller profiter des sources d’eau tiède. Elles sont populaires pour la beauté du lieu et la transparence aux nuances vert turquoise de l’eau. Un vrai régal !! A la première source, on peut admirer un univers magique sous la surface de l’eau en se laissant porter par le courant avec un masque et un tuba. J’y ai vu une tortue, trop cooool :o)
La 2ème source nous réserve quelques surprises, on est vite interpellés par les petits cris et l’agitation qui règne dans la cîme des palmiers. Ce sont des chauves-souris géantes ( Flying fox) !!! Des milliers de batmans et de batgirls qui font un bordel d’enfer !! Le bassin aménagé est paradisiaque, on y traîne un moment en discutant du lieu avec les autres baigneurs en mode « tranquilmoukil ». Ensuite on va tester un 3ème spot de baignade dans une rivière non loin de là.
Eh Eh Eh, cachée dans l’eau, une créature aux dents aiguisées nous attend !!! A première vue, la rivière ne nous inspire pas vraiment et les panneaux qui indiquent que la zone est « crocodile managed » ne nous rassurent pas trop. J’aperçois soudainement une queue de crocodile serpenter au milieu de l’eau !!! « Waaaa Claire, il a l’air gros !!! » criais-je. « Attends je vais l’attirer » répondit claire, elle descend les escaliers métalliques et clapota la surface de l’eau avec son pied.
Rien ne se passa pendant quelques secondes, puis je vis claire remonter de quelques pas et le fameux croco surgir de l’eau la gueule grande ouverte, prêt à manger de la Clairou !!! On cru un instant qu’il allait monter les escaliers mais il referma sa bouche d’un claquement sec dont je n’oublierai jamais le son puis reparti dans les profondeurs de sa cachette. WAAAAAAA quelle sensation !!! Et la Claire qui comme une gosse est toute contente de sa dose d’adrénaline, est prête à y retourner. On ne le re-aperçu qu’une fois furtivement. Le plein d’aventure est fait, on peut reprendre la route en étant excités comme des puces à l’idée de raconter ça aux copains et à la famille :o)
Day 3 : Aller après tous ces kilomètres, c’est le moment de la vidange ! Quelle mauvaise idée d’avoir fait ça au milieu de nulle part, loin de notre arrivée. En effet, après être repartie, la voiture chauffa un peu plus que d’habitude et l’on dû rouler vraiment lentement. Peut-être à cause du type d’huile que j’ai mis, enfin bref, dégoutés, on a encore 1500 bornes à faire et on n’a pas envie de les faire à 50 Km/h. J’ai fini par me transformer en « Gaëlo le bricolo » et j’ai bloqué le ventilo du radiateur pour qu’il tourne à fond tout le temps. Effet garanti, on peut rouler normalement et passer la frontière du Queensland. Notre dernier état à visiter !!! Megacool.
Day 4 : Rien, tout droit tout plat … puis on arrive enfin sur la côte Est. Un gros Mac Do pour fêter ça :o)
Day 5 : Retour à la civilisation, de l’essence pas chère et on capte le réseau téléphonique partout, DINGUE !!!
On arrive enfin à Cairns !!! Parfait juste à l’heure pour la ½ finale de rugby France-Wales. Une grosse bière et un bon match pour nous accueillir, Perfecto !
Fin du road trip, fiiiou ….
Petit tour de Cairns, ville vraiment tropicale cette fois-çi, entourée de forêts tropicales humides et régulièrement ravagée par les cyclones. Les pubs y sont énormes et chouettes, parfait pour regarder le rugby :o) Il n’y a pas vraiment de plage praticable alors ils ont construit un lagon artificiel, sorte de piscine en plein air au milieu de la ville. Plutôt agréable.
Le jardin botanique est un avant-goût de la forêt qui règne dans les environs, magnifique, plein de palmiers en tout genre, des fleurs, des lianes et des moustiques tout droit sortis de Terminator 12. On a hâte de visiter les forêts du Daintree National Park plus au nord.
D’ailleurs c’est ce qu’on va faire. Une histoire à suivre dans notre prochain post ;)
mardi 22 novembre 2011
Attention danger !!!
La plupart d'entre vous connaissent deja l'histoire, on vous la racontera encore en details pour le plaisir ;-)
En attendant, voici la video de la bete.
(desole pour les accents mais c'est un clavier d'english)
En attendant, voici la video de la bete.
(desole pour les accents mais c'est un clavier d'english)
dimanche 6 novembre 2011
Litchfield National Park
Autour du 10 octobre...
Dés le lendemain de notre virée en canoë nous voici dans le Litchfield National Park, l’un des plus connus du Territoire du Nord. Cascades, forêts et piscines naturelles nous attendent !
On est très impatients de se baigner car la chaleur est toujours aussi étouffante. Nous sommes en effet encore plus au Nord, tout près de Darwin. 40 degrés à l’ombre c’est terrible surtout avec une humidité aussi élevée !
Bref on ne va pas se plaindre non plus, car dès notre premier arrêt on se trempe les fesses dans l’eau fraîche en dégustant nos premières mangues. Eh oui, enfin nous arrivons à la saison des mangues, on va pouvoir se gaver de ce fruit si délicieux !
Le parc n’est pas très grand et un ou deux jours suffisent pour le visiter. On a vraiment apprécié toutes les étapes de notre court séjour. Des baignades dans les piscines naturelles, la détente avec comme berceuse le bruit des cascades !
Ce fût aussi l’occasion d’une première vraie balade dans la forêt tropicale. Et là on a pu admirer la grandeur des arbres et…des araignées. AAAAhhh ! Des bestioles démoniaques de la taille d’une main !
Les cascades les plus connues sont les Wangi Falls. Ce sont deux chutes d’eau dont la base est un énorme bassin entouré de jungle tropicale. C’est splendide, même avec les touristes.
On y retrouve le couple de suisse qu’on a connu à la ferme aux crocodiles de Wyndham, Annick et Micka. Du coup, on passera une excellente soirée en leur compagnie au camping du parc juste à quelques centaines de mètres de ces chutes sublimes.
Bien, pas besoin de raconter plus que ça, les photos parlent d’elles-mêmes !
Dés le lendemain de notre virée en canoë nous voici dans le Litchfield National Park, l’un des plus connus du Territoire du Nord. Cascades, forêts et piscines naturelles nous attendent !
On est très impatients de se baigner car la chaleur est toujours aussi étouffante. Nous sommes en effet encore plus au Nord, tout près de Darwin. 40 degrés à l’ombre c’est terrible surtout avec une humidité aussi élevée !
Bref on ne va pas se plaindre non plus, car dès notre premier arrêt on se trempe les fesses dans l’eau fraîche en dégustant nos premières mangues. Eh oui, enfin nous arrivons à la saison des mangues, on va pouvoir se gaver de ce fruit si délicieux !
Le parc n’est pas très grand et un ou deux jours suffisent pour le visiter. On a vraiment apprécié toutes les étapes de notre court séjour. Des baignades dans les piscines naturelles, la détente avec comme berceuse le bruit des cascades !
Ce fût aussi l’occasion d’une première vraie balade dans la forêt tropicale. Et là on a pu admirer la grandeur des arbres et…des araignées. AAAAhhh ! Des bestioles démoniaques de la taille d’une main !
Les cascades les plus connues sont les Wangi Falls. Ce sont deux chutes d’eau dont la base est un énorme bassin entouré de jungle tropicale. C’est splendide, même avec les touristes.
On y retrouve le couple de suisse qu’on a connu à la ferme aux crocodiles de Wyndham, Annick et Micka. Du coup, on passera une excellente soirée en leur compagnie au camping du parc juste à quelques centaines de mètres de ces chutes sublimes.
Bien, pas besoin de raconter plus que ça, les photos parlent d’elles-mêmes !
lundi 31 octobre 2011
Les gorges de Katherine
Début octobre...
Enfin dans le Northern Territory (Territoire du Nord), notre premier arrêt est à Katherine. La ville est bien ancrée dans les terres à 300 km de Darwin, et du coup il y fait très très très chaud.
Près de Katherine il y a un parc national permettant de visiter d’énormes gorges où coule la Katherine River. Arrivés là-bas à la mi-journée, pour optimiser notre séjour on décide de faire une petite randonnée dont l’arrivée offre un point de vue sur la seconde gorge et sur la rivière.
Donc, on part tranquillement à 13 heures sous un soleil nucléaire. Mauvaise idée. On a eu chaud, très chaud, très très très chaud. On a transpiré des orteils jusqu’aux cheveux, tandis que moi j’ai carrément failli me sentir mal.
Heureusement, le chemin ne montait pas longtemps et oh surprise, en haut de la petite colline surplombant la rivière, on voit un bâtiment de traitement de l’eau (ou un truc du genre). Et, miracle, il y a un robinet d’eau disponible pour les randonneurs et elle est REFRIGEREE !!! Alléluia ! C’était génial de s’abreuver à cette eau si fraîche, rien que pour ça on était content d’avoir eu si chaud. On était sur un petit nuage si bien qu’on n’a pas trop cherché à savoir ce que ce robinet magique foutait là.
Après encore quelques centaines de mètres de souffrance au soleil de la mort, le chemin devient plus intéressant en arrivant dans la Butterfly Gorge. Effectivement, on y admirera des milliers de papillons accrochés à la paroi et s’envolant ensemble à notre approche. Sublime ! On s’est aussi fait de belles frayeurs en rencontrant 4 serpents. Dont, un dans la rivière juste au moment de la traverser et un autre au retour tout près de mes pas. AAAAAAAH !
Enfin, à l’arrivée de notre balade on découvre pour la première fois le spectacle des gorges de la Katherine River. Toutes nos aventures valaient bien le coup pour ce panorama.
Le lendemain nous embarquons à bord d’un canoë pour deux journées d’expédition sur la Katherine River. Départ un peu après 8h, nous sommes prêts pour l’aventure : sac de couchage, moustiquaire, nourriture et camping gaz. On nous file une boîte étanche pour protéger le portable et l’appareil photo et hop c’est parti !
Alors pour moi, le canoë, c’était ma première fois. C’est pas bien compliqué dans l’idée, mais dans la pratique, pour pagayer droit et à deux, c’est une autre histoire ! Gaël m’a bien expliqué mais le coup du pagayer à droite pour aller à gauche il faut avouer que ça m’a fatigué l’esprit, d’autant plus que parfois ça ne marchait pas et voilà que le canoë fait demi-tour tout seul. NOOOOONNNNN !
Bref, vous l’avez compris, on n’a pas pagayé (papagayé oh yeah oh yeah) dans le silence et la quiétude. Mais on a bien rigolé !
Autre passage sportif : les barres rocheuses. Eh oui, pour passer d’une gorge à l’autre il fallait parfois traverser des barrières de rochers glissants ! L’eau était peu profonde, impossible de passer en canoë, il faut descendre et tirer l’embarcation. Et là c’est…relou. Oui, parce que les rochers ils glissent fort. Et donc là aussi avec Gaël on a du communiquer fort pour s’entendre. Ah ah ah !
On était au paradis, on pouvait se baigner quand on voulait, il suffisait de sauter du canoë. On a pris notre lunch sur une petite plage déserte. Et surtout Gaël avait toujours sa cane à pêche à la main et la ligne derrière notre bateau attendait le poisson.
Et d’ailleurs, ça y est ça mord ! Vite vite, il faut remonter le poisson ! C’est un « grunter » (genre de dorade d’eau douce). Ouais, on va pouvoir le déguster ce soir !
D’ailleurs on s’est trouvé un endroit de rêve pour dormir, une belle plage de sable dans un endroit où la gorge est élargie. Le meilleur spot de camping de ma vie.
On pose les affaires pour alléger le canoë et on continue l’expédition. On ne pourra pas aller plus loin que la 6ème gorge car on est déjà bien fatigués des bras et qu’il y a de plus en plus de passages rocheux.
Il est aussi l’heure de préparer le poisson, dommage on n’a rien pour le griller donc on décide de le bouillir. Ce sera tout de même un régal pour nos papilles ! Succulent même sans rien.
Voilà notre première journée qui s’achève sous un ciel nuageux et lourd. On entend les orages électriques se rapprocher créant une ambiance mystérieuse. On espère qu’il ne pleuvra pas car on n’a pas de tente, juste une moustiquaire pour nous protéger.
Le lendemain, on se réveille pas très reposés. La nuit à la belle étoile c’est joli mais avec tous les bruits des gorges, les fourmis qui chatouillent, la chaleur humide et les pensées qui s’agitent, on a eu du mal à dormir. Du coup on a bien traîné le matin et on ne repart pas avant 11 heures passées.
Le retour sera très sportif, les bras ont de plus en plus de mal à pagayer. Gaël continue la pêche et nous attrape un joli barramundi le célèbre poisson australien (connu pour son agilité à déjouer l’accroche du pêcheur). Dommage il est trop petit, on le relâche.
La dernière gorge est très longue et on commence à ne plus en pouvoir. J’ai les bras qui mollissent, mais bon on n’a pas le choix ! Pagayons pagayons ! Nous arrivons enfin un peu avant 16h pour rendre notre embarcation et repartir le cœur et les yeux pleins de superbes souvenirs des merveilleuses gorges de Katherine.
Avant de quitter le parc national, on fait un petit saut dans la piscine naturelle des Edith Falls ! Parfait pour terminer la journée !
Enfin dans le Northern Territory (Territoire du Nord), notre premier arrêt est à Katherine. La ville est bien ancrée dans les terres à 300 km de Darwin, et du coup il y fait très très très chaud.
Près de Katherine il y a un parc national permettant de visiter d’énormes gorges où coule la Katherine River. Arrivés là-bas à la mi-journée, pour optimiser notre séjour on décide de faire une petite randonnée dont l’arrivée offre un point de vue sur la seconde gorge et sur la rivière.
Donc, on part tranquillement à 13 heures sous un soleil nucléaire. Mauvaise idée. On a eu chaud, très chaud, très très très chaud. On a transpiré des orteils jusqu’aux cheveux, tandis que moi j’ai carrément failli me sentir mal.
Heureusement, le chemin ne montait pas longtemps et oh surprise, en haut de la petite colline surplombant la rivière, on voit un bâtiment de traitement de l’eau (ou un truc du genre). Et, miracle, il y a un robinet d’eau disponible pour les randonneurs et elle est REFRIGEREE !!! Alléluia ! C’était génial de s’abreuver à cette eau si fraîche, rien que pour ça on était content d’avoir eu si chaud. On était sur un petit nuage si bien qu’on n’a pas trop cherché à savoir ce que ce robinet magique foutait là.
Après encore quelques centaines de mètres de souffrance au soleil de la mort, le chemin devient plus intéressant en arrivant dans la Butterfly Gorge. Effectivement, on y admirera des milliers de papillons accrochés à la paroi et s’envolant ensemble à notre approche. Sublime ! On s’est aussi fait de belles frayeurs en rencontrant 4 serpents. Dont, un dans la rivière juste au moment de la traverser et un autre au retour tout près de mes pas. AAAAAAAH !
Enfin, à l’arrivée de notre balade on découvre pour la première fois le spectacle des gorges de la Katherine River. Toutes nos aventures valaient bien le coup pour ce panorama.
Le lendemain nous embarquons à bord d’un canoë pour deux journées d’expédition sur la Katherine River. Départ un peu après 8h, nous sommes prêts pour l’aventure : sac de couchage, moustiquaire, nourriture et camping gaz. On nous file une boîte étanche pour protéger le portable et l’appareil photo et hop c’est parti !
Alors pour moi, le canoë, c’était ma première fois. C’est pas bien compliqué dans l’idée, mais dans la pratique, pour pagayer droit et à deux, c’est une autre histoire ! Gaël m’a bien expliqué mais le coup du pagayer à droite pour aller à gauche il faut avouer que ça m’a fatigué l’esprit, d’autant plus que parfois ça ne marchait pas et voilà que le canoë fait demi-tour tout seul. NOOOOONNNNN !
Bref, vous l’avez compris, on n’a pas pagayé (papagayé oh yeah oh yeah) dans le silence et la quiétude. Mais on a bien rigolé !
Autre passage sportif : les barres rocheuses. Eh oui, pour passer d’une gorge à l’autre il fallait parfois traverser des barrières de rochers glissants ! L’eau était peu profonde, impossible de passer en canoë, il faut descendre et tirer l’embarcation. Et là c’est…relou. Oui, parce que les rochers ils glissent fort. Et donc là aussi avec Gaël on a du communiquer fort pour s’entendre. Ah ah ah !
On était au paradis, on pouvait se baigner quand on voulait, il suffisait de sauter du canoë. On a pris notre lunch sur une petite plage déserte. Et surtout Gaël avait toujours sa cane à pêche à la main et la ligne derrière notre bateau attendait le poisson.
Et d’ailleurs, ça y est ça mord ! Vite vite, il faut remonter le poisson ! C’est un « grunter » (genre de dorade d’eau douce). Ouais, on va pouvoir le déguster ce soir !
D’ailleurs on s’est trouvé un endroit de rêve pour dormir, une belle plage de sable dans un endroit où la gorge est élargie. Le meilleur spot de camping de ma vie.
On pose les affaires pour alléger le canoë et on continue l’expédition. On ne pourra pas aller plus loin que la 6ème gorge car on est déjà bien fatigués des bras et qu’il y a de plus en plus de passages rocheux.
Il est aussi l’heure de préparer le poisson, dommage on n’a rien pour le griller donc on décide de le bouillir. Ce sera tout de même un régal pour nos papilles ! Succulent même sans rien.
Voilà notre première journée qui s’achève sous un ciel nuageux et lourd. On entend les orages électriques se rapprocher créant une ambiance mystérieuse. On espère qu’il ne pleuvra pas car on n’a pas de tente, juste une moustiquaire pour nous protéger.
Le lendemain, on se réveille pas très reposés. La nuit à la belle étoile c’est joli mais avec tous les bruits des gorges, les fourmis qui chatouillent, la chaleur humide et les pensées qui s’agitent, on a eu du mal à dormir. Du coup on a bien traîné le matin et on ne repart pas avant 11 heures passées.
Le retour sera très sportif, les bras ont de plus en plus de mal à pagayer. Gaël continue la pêche et nous attrape un joli barramundi le célèbre poisson australien (connu pour son agilité à déjouer l’accroche du pêcheur). Dommage il est trop petit, on le relâche.
La dernière gorge est très longue et on commence à ne plus en pouvoir. J’ai les bras qui mollissent, mais bon on n’a pas le choix ! Pagayons pagayons ! Nous arrivons enfin un peu avant 16h pour rendre notre embarcation et repartir le cœur et les yeux pleins de superbes souvenirs des merveilleuses gorges de Katherine.
Avant de quitter le parc national, on fait un petit saut dans la piscine naturelle des Edith Falls ! Parfait pour terminer la journée !
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