mardi 27 septembre 2011

Karijini National Park

Fin août...

Enfin nous revoilà sur la route ! Direction l’un des plus beaux parcs nationaux de l’Etat, le fameux Karijini National Park.

On en a tellement entendu parler qu’on a fini par craindre d’être un peu déçu. Par ailleurs, c’est aussi toute une aventure d’arriver jusqu’au parc. Il nous fallait parcourir plus de 600 km pour se retrouver, non plus sur la côte, mais perdus au milieu du désert de l’outback, dans une région de montagnes et de mines.


On a passé trois jours de rêve à découvrir les différentes gorges spectaculaires nous révélant leurs trésors de chutes d’eau, de labyrinthe aquatique et de piscines naturelles.

Le site le plus connu, et accessible par route goudronnée, est la Dales Gorge.  On y passe notre première après-midi, en suivant une jolie boucle passant par les Fortescue Falls (cascade), la Fern Pool (piscine) et la Circular Pool. Une balade facile, et pourtant on a quand même réussi à se faire peur !


Le chemin longeant le creux de la gorge, à nos côtés s’élèvent des murs immenses de couleur rouge-orangé. On s’arrête pour prendre une petite photo dans un trou original de la paroi et Gaël se cogne la tête sur un coin de roche. Oups…les lunettes de soleil sont fichues mais elles ont heureusement protégé le crâne de notre petit aventurier qui s’est bien égratigné. J’ai un peu flippé au début en voyant le front de Gaël avec une belle coulée de sang, et je n'avais pas vu le choc... Pas de pot, justement on n’a pas pris la trousse de secours ! Arf ! Bon, finalement, ce n’était pas si terrible, car la plaie n’était pas profonde et que Gaël a parfaitement cicatrisé.

Du coup, on oubliera plus la trousse de secours même pour une petite promenade facile ;-) Le lendemain, on a changé d’endroit pour visiter la Hancock Gorge. C’est simplement magnifique comme endroit, on avait l’impression d’être des "Indiana Jones" à la recherche de la grotte perdue.


A chaque virage de la gorge, on découvre un panorama différent. On doit aussi traverser des bassins d’eau, suivre le lit de la rivière en s’accrochant aux parois rocheuses de la berge. Un régal ! Le chemin s’arrête juste après une piscine naturelle, pas très grande, mais incroyablement belle (la Kermit’s Pool). On pourrait avancer plus loin mais il faut être équipé et bien accompagné car les passages sont plus étroits, plus raides..bref, c’est du canyoning .


On explore ensuite la Weano Gorge, où l’on termine par un immense bassin circulaire. Encore une fois, je ne résiste pas  à un petit bain hyper rafraîchissant. Impossible de ne pas nager si on veut éviter de se changer en glaçon !

Notre dernier jour est tout aussi génial que les autres. On prend la direction de la Knox Gorge, mais on se plante de sens, du coup on se retrouve à parcourir la gorge du mauvais côté..mais sans les touristes !! On a pu se baigner encore dans un grand bassin d’eau verte et transparente, très profond. On a joué aux aventuriers en traversant des marres le sac sur la tête, ou à la nage avec les chaussures. D’ailleurs nager avec des baskets c’est pas du tout pratique.

En revenant on s’est enfin rendus compte qu’on avait pris la mauvaise direction, du coup on a quand même voulu voir l’autre bout. On a bien fait, car la gorge devient de plus en plus étroite, les parois sont très verticales et semblent s’allonger au fur et à mesure qu’on s’y enfonce. C’est parce que le lit de la rivière se creuse pour finir par un petit filet d’eau déchirant la montagne sur quelques mètres de largeur. C’est un panorama sublime.


Et voilà, trois journées inoubliables dans ce parc qui mérite bien sa réputation. On a vraiment pas été déçus, la route est un peu difficile mais ça vaut vraiment le coup. Malheureusement, il faut déjà repartir, de toute façon on a n’a pas le choix car l’essence finirait par manquer. En route pour Port Hedland et Broooooome !


mercredi 14 septembre 2011

Exmouth Painting style

Juillet et août : peinture et plongée

Le paradis bleu

Après une semaine et demie de galère à Carnarvon, il était plus que temps que la chance nous sourie à nouveau. Hop ! Nous voici rendus à Exmouth, juste à côté du Cape Range National Park et du Ningaloo Marine Park. Autrement dit, l’un des plus beaux endroits d’Australie pour pratiquer la plongée. On a hâte de découvrir le récif corallien.

Avant de rencontrer notre futur employeur, on passe le premier week-end à profiter du parc national en faisant du snorkeling (plongée masque et tuba). Eh bien là mes amis, on n’est pas déçus du voyage !!!! Incroyable ! La barrière de corail est assez proche de la plage, il suffit donc de rentrer dans l’eau, de nager quelques dizaines de mètres, et à nous les poissons multicolores, les coraux fluorescents dans une eau translucide !

Et bien sûr comme l’Australie est une « petite île continent », on retrouve par hasard, Pierre et Fanny, un couple français connu en Tasmanie. Parfait ! On a des copains pour aller à la plage !



La peinture en bâtiment

Ce premier week-end à Exmouth nous a regonflé le moral et on est maintenant d’attaque pour commencer le boulot. Notre première rencontre avec notre boss, Glen Robinson, se fait dans une ambiance détendue puisqu’il est accompagné de son petit garçon de deux ans, Darius, mignon à croquer.

 La bonne nouvelle c’est qu’il peut nous embaucher tous les deux. On fera une première semaine d’essai à 15 dollars de l’heure chacun, puis ce sera 20 dollars ! Voilà enfin un salaire raisonnable qui vaut la peine de se donner de la peine ;-) Au programme : des journées de 9h ou 10h avec une demie heure de pause pour manger..avec ça, heureusement on avait nos week-ends entiers.



On a peiné au début, surtout moi. Imaginez un peu Clairou sur le chantier, avec les chaussures de sécurité, le gilet réfléchissant et le casque. Bref, un look d’enfer. La plupart du temps on travaillait sur le chantier d’une nouvelle école, en centre ville d’Exmouth. Sinon, on allait peindre quelques poutres par çi par là dans des maisons de particuliers près de la Marina. Là, c’était bien plus fun, car on pouvait trimer en écoutant la radio…juste en face de l’eau.

Jamais je n’aurais imaginé faire tout ce que j’ai fait pour ce travail. Par exemple, pendant deux jours j’ai passé de lourdes grilles métalliques au karcher ! On a aussi joué avec la laine de verre car pour une semaine on a changé d’employeur. Allan, un ami de Glen, nous a fait faire l’isolation d’un plafond et d’une bonne dizaine de cloisons.  Bonjour les démangeaisons !



On a également eu des défis à relever : des journées entières à peindre des boulons sur des poutres de préau. Des boulons, des boulons, toujours des boulons.. On est devenus des pros. Glen a même dit qu’on était les meilleurs peintres de boulons qu’il n’ait jamais vus. Si, si, c’est vrai !

A la fin, j’étais plutôt contente car j’ai fini par comprendre la technique de la peinture au pinceau et à améliorer mes gestes. J’ai aussi appris à ne pas rigoler avec la sécurité ni les échelles. Mon dos s’est souvient encore, un big badaboum du haut d’un petit escabeau, ça fait pas du bien.

Nous, on aime le snorkeling 

L’intérêt numéro 1 de travailler à Exmouth c’est de pouvoir profiter régulièrement du Cape Range National Park. Et l’intérêt numéro 1 de ce parc c’est la plongée avec masque et tuba juste à deux ploufs de la plage.

Sans mentir, c’est un peu comme si on avait nagé dans un aquarium géant ! Sous nos yeux écarquillés on a pu croiser des tas de poissons tous différents tous originaux. Parfois, c’était des bancs de gros poissons, et d’autres fois, c’était des myriades de mini-poissons bleu fluo. Magique. J’ai mieux compris l’expression « grandeur nature » en parcourant au rythme de mes palmes, le monde incroyable de Nemo !



Le temps de plusieurs week-ends on a donc passé nos journées à faire du snorkeling, parfois avec nos collègues irlandais, Barry, Connor et Mike. Parmi nos meilleurs souvenirs, je me rappelle de nos rencontres avec d’énormes tortues et aussi avec de petits requins de récif.



Enfin, on a également découvert le côté non mouillé du parc, on faisant une randonnée vers un immense canyon (par la Charles Kniffe road), ainsi qu’une balade le long de la Yardie Creek. Il s’agit d’une rivière qui se jette dans l’océan au bout du parc, qui est bordée de jolies gorges rougeâtre.

L’aventure en pleine mer 

Un samedi, Glen nous a embarqué sur son bateau pour une après-midi de pêche. Et comme c’est plutôt le domaine de Gaël c’est lui qui était en première ligne ! Premier défi, on s’arrête près d’un grand banc de thons, il faut se dépêcher de jeter la ligne car ces « tunas » sont rapides. Yes ! On en a un !!! Ah ouais, il faut le remonter maintenant Gaël, ça fait les bras la pêche dis-donc !


Ensuite, gros coup de chance, on aperçoit un énorme poisson pas loin..qu’est ce que c’est ? Un requin ? Une baleine ? Non ! C’est un énorme requin-baleine ! Super ! Le lendemain, on a déjà prévu d’aller faire un « éco-tour » touristique justement pour nager avec les requins-baleines. Du coup on est tout excités car c’est plutôt rare de pouvoir les observer par soi-même. Comme on avait nos masques et tubas, Glen nous incite à plonger : « Allé allé, profitez-en ! c’est gratuit cette fois-ci ! ».


On hésite un peu avec Gaël. On est au large et même si on a confiance en Glen, on sait bien qu’il y a tout un tas d’animaux énormes là-dessous.. Bon, on fini par se jeter à l’eau. Mais on est donc passé ce requin-baleine ?! « Il fonce sur vous !! » nous crie Glen. Wouaaaa !! En effet, je passe la tête sous l’eau et là je vois cet énorme bus de l’océan qui arrive lentement sur moi. Je ne panique pas, enfin pas trop, et il passe à quelques mètres de moi. Je suis sidérée si bien que j’oublie, tout comme Gaël, de nager avec lui pour pouvoir en profiter plus longtemps. Tant pis, c’est déjà tellement génial.

Soudain, toujours en cherchant le requin-baleine, je vois à quelques mètres de plus de profondeurs, un énorme requin. Point. Oui, un requin tout court, un vrai, un qui fait « pom pom-pom-pom-pom-pom » comme dans les dents de la mer !!!! AAAH ! Bon, il ne nous fonçait pas dessus en fait, mais bon, j’ai flippé et avec Gaël on a crié à Glen de venir nous récupérer.

Pour finir la journée en beauté, on a péché un énorme « spanish macquerel ». Hum ! On a de quoi manger pour la semaine.


Le lendemain, on a embarqué pour une autre journée en mer. Cette fois-ci en mode touriste. Pas de quoi vous raconter tout en détail. On a vécu une très belle aventure, on a eu la chance de voir d’autres requins-baleines et des baleines à bosse se jetant dans l’eau.

Bye bye Exmouth ! 

Avec des journées de travail aussi pleines et des week-ends souvent géniaux, le temps est vite passé. Nous sommes déjà presque fin août quand Glen nous annonce qu’il n’a plus vraiment assez de travail pour nous. Ça ne nous pose pas trop de problème, on a des économies et on peut prendre de l’avance sur notre périple.

Il donc temps de faire nos adieux à Glen, Bélinda, sa femme, au petit Darius et à Jake, le frère de Bélinda qui travaillait avec nous. Glen nous invite tous au restaurant pour déguster des pierrades individuelles. Hummm !!!


On est contents de partir, de se remettre sur la route. Tant de paysages incroyables nous attendent encore. Cependant, ce n’est pas sans émotion qu’on quitte Glen et sa famille qui nous si bien accueilli, avec beaucoup de simplicité et de bonne humeur. Thanks boss and we’ll see you in France !

samedi 3 septembre 2011

La remontée fantastique

De mi-juin à fin juin

En quête de degrés Celsius supplémentaires et d’un travail, nous passons le road trip en mode gros kilométrage vers le nord. Objectif Tropiques !

Pinnacles desert  

Première étape à quelques centaines de bornes au nord de Perth, les étranges Pinnacles. Ce sont en fait des milliers de rochers aux formes verticales et allongées sur un fond de décors désertiques sablonneux. Le décor est en effet stupéfiant, limite extra terrestre ! On s’est en effet cru débarqué dans un film de science fiction, où des martiens auraient voué un culte aux formes Zgegeuzes. Bref on a passé un bon moment dépaysant et assez drôle.



Pink Lake

L’étape suivante est le Kalbarri National Park, mais on est obligé de s’arrêter quelques instants pour admirer cet étrange lac tout rose ! Vision étonnante en effet de voir la vie en rose pour de vrai ;) La couleur serait du aux algues et au sel pour la petite explication scientifique pour ceux que ça intéresse, pour les autres, « Next ».



Kalbarri National Park

A la base c’est Claire qui me tannait pour qu’on y passe, moi je voulais continuer la route. Mais avec des arguments du genre : « Il paraît que c’est incontournable » , « Un des plus beaux trucs du coin » ; « ça ne prend qu’un jour » ; « Si on y va pas, tu seras privé de binouses ».  Je n'ai fort heureusement pas pu résister.

La route d’accès, d’une vingtaine de kilomètres dans un sable fin, ne fut pas vraiment un régal pour le van mais j’avoue avoir adoré jouer les Sebastien Loeb pour le bonheur de Claire ;o)

Nous arrivons enfin au cœur du spot : de magnifiques gorges aux falaises rougeâtres. Cha ché Bio ( "ça c’est beau" pour les non Chtimi ), ça c’est du dépaysant australien ( "ça envoie du pâté" pour les zgegoux). Une petit promenade pour aller admirer une sorte de fenêtre dans la roche, qui donne sur la gorge, puis dans des semi-grottes où nous fûmes stupéfiés par les différentes couches en mode Savane de Brossart, nous repartîmes avec des belles images en tête.

Je n’ai bien sûr pas oublié de dire à Claire qu’elle avait raison et qu’elle avait des idées trop puissantes :o)



Shark Bay et Monkey Mia

Dixit notre « Lonely planet » ( notre guide ) : « Classée au patrimoine mondiale, la spectaculaire Shark Bay englobe plus de 1500 km de cotes longeant deux péninsules déchiquetées  ainsi que de nombreuses îles. Sa beauté naturelle, avec ses plages de sables, ses falaises rouges et ses lagons turquoises, n’est pas son seul atout. Ce site est aussi l’un des écosystèmes les plus riches d’Australie Occidentale abritant un ensemble d’espèces animales et végétales unique au monde.» En gros ça promet et on a hâte d’être dans ce fameux paradis bleu !

Et Bim !« Bad luck » oblige, le temps est pourri, la mer est aussi grise que le ciel et aussi transparente que la mer du nord … Grosse déception et grosses espérances pour le lendemain … Ouf, après une première journée à ne rien faire, la deuxième est superbe ! On court donc à l’attrape-touriste principal : Monkey Mia et sa jolie plage où les dauphins viennent casser la croûte au pied des touristes amassés au bord de l’eau. On a adoré et difficilement résisté de toucher ces adorables mammifères marins. Ce fut également un grand moment de photographie intensive comme vous pouvez l’imaginer :o)



On a aussi beaucoup aimé les fameux lagons turquoises, l’Ocean Park ou on a pu constater la sale gueule des requins, l’énormité des poissons du large et la beauté colorée des petits poissons de récifs. On a parfaitement terminé la journée en haut des belles falaises d’Eagle bluff  d’où l’on peut admirer la faune marine dans une eau transparente.

Voilà pour notre dernière étape touristique car on arrive bientôt à Carnarvon où l’on va essayer de trouver du boulot.

Carnarvon

Nous arrivons donc au bout de notre mission, Carnarvon à 2 pas du Tropique du Capricorne, il y fait enfin des températures agréables du genre 25°,  la ville n'est pas terrible mais y aura-t-il le travail tant espéré ??? tintintnnnnnn …



La ville est en fait un grand oasis dans cette zone aride de l’Australie, ceci grâce à la Gascone River et à de bonne nappes phréatiques. Il y a donc beaucoup de plantations de fruits et légumes en tout genre. Les stars locales sont les bananes, le raisin, les tomates et autres légumes ou fruits tropicaux. On va bien trouver quelque chose !!!

Ben non :o) En fait c’est la saison de rien du tout et toutes les exploitations tournent à bas régime en affichant des panneaux « No Jobs » à leur entrée … La looooooose. Et pis il n'y avait pas de quoi se remonter le moral avec les nombreux backpackers  (jeunes voyageurs étrangers à la dèche) vu que tout le monde déprime à cause de la difficulté à trouver un boulot … Bref pas la fête.

Aller ! on ne se laisse pas abattre et on insiste ! Bingo ! On trouve du boulot dans une ferme de tomates cerises gérée par des Vietnamiens en pyjama dont la maison ressemble à une décharge. Ça sent pas le bon ce plan mais bon, faut tenter. Résultat 50$ en 3 heure à 2 ….Le pire salaire qu’on ai jamais eu en Australie, on se croirait en France :)  La fermière ça l’a même fait marrer, pas nous, on lui à dit « Bye Bye, see you never » .

2eme expérience, toujours dans les tomates mais on y gagna quand même plus : environ 100$ chacun par jour, c’est mieux mais ça reste de l’exploitation vu qu’on bossait 10 heures par jour. On en profite pour se payer le camping pour la semaine, histoire d’être bien installé. Grâce à ça nous fîmes la connaissance d’Elodie et Greg, 2 français impressionnants de courage car ils cumulent 2 boulots et travaillent un paquet d’heures 7j/7. Ça nous a fait un grand bien de rencontrer des gens de bonne humeur et bien marrants :o) Le moral remonte !

Malheureusement, pas pour longtemps car le mardi 21 juin, j’appris au milieux d’un champs de tomates que mon papy nous a quitté … Qu’est ce que je fait là a galérer dans les tomates aussi loin de chez moi ??? Ça fait parti de l’aventure m’aurait-il encouragé … très certainement ! Enfin voilà ce fut une rude épreuve partagée avec ma famille par téléphone et avec Claire qui fut un gros pilier de réconfort et de gentillesse, ça aussi mon papy il en est, j’en suis sur, très heureux !

La suite fut assez brève, Bye Bye Mr le Viet, garde tes tomates et tes quelques dollars pour toi, nous on se tire ! Après quelques coup de téléphone, on a une réponse positive pour un autre travail, en tant que peintre en batiment ! Wonderful ! En plus, c’est pas à Carnarvon, c’est a Exmouth, 200km plus au nord, des plages magnifiques et plein de joli coraux à observer !!

Avant de partir, on fait une bonne grosse soirée avec Aurélie et Marie, ( souvenez vous, on a récolté les pomme ensemble en tasmanie )  Zak et sa bande, des australiens bien funky :o)

Allé hop tchao Carnarvon !